Jardins de Nemo (Nilo, côte ligure, Italie)
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Trois minutes pour comprendre / Three minutes of learning
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Jardins d'Eden
Jardins de Nemo Jardins de Nemo
Les jardins de Nemo fonctionnent sur le modèle de l'hydroponie, la culture hors-sol. Réalisés en collaboration avec le département d'agronomie de l'Université de Pise, en Italie, cette réussite technologique est partie d'un pari fou entre son concepteur Sergio Gamberini et son chef de projet Gianni Fontanesi.

"Ce laboratoire unique au monde a été créé par Sergio Gamberini, fondateur d'Ocean Reef & concepteur de matériel de plongée sous-marine. Il a imaginé l'idée qu'il serait possible de cultiver des plantes sous l'eau ... et il y est parvenu ! " commente Gianni Fontanesi.

Jardins de Nemo Jardins de Nemo
Installées par 6 à 10 mètres de profondeur, des serres aquatiques transparentes en forme de sphère sont remplies d'air dans la moitié supérieure du globe. Sur cette partie du dôme, pousse toute une multitude de plantes, légumes et fruits.

Dans ce récif artificiel, pousse des plants d'aloe vera, de basilic, de quinoa, de sauge, mais aussi des plantes médicinales, voire même des fraisiers. Dans cette eau chaude à 26°C, il n'y a aucun problème de gel, d'insecte ou de sécheresse.

Jardins de Nemo Jardins de Nemo
L'alternance du jour et de la nuit, conjugué à la rosée du matin, produit dans le dôme suffisamment d'humidité pour créer un éco-système viable. Ces jardins d'Eden sont totalement hermétiques à toute forme de pollution, tant atmosphérique qu'aquatique.

Seule les molécules d'eau (H2O) sont captées sous forme de vapeur d'eau. L'énergie solaire est transmise à travers les surfaces transparentes des dômes. De plus, la faible profondeur des serres sont accessibles par de simples plongeurs.

L'implantation de ces potagers sous-marins, pourraient produire des plantes en grande quantité dans des zones désertiques où toute forme d'agriculture est impossible, notamment en Afrique de l'Est ou encore dans la péninsule arabique. Chaque sphère équipée est estimée à seulement 6 000 euros.
REFERENCES
Energy Observer 08 août 2018 - Victorien Erussard.