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Homo sapiens

Nos gènes de Neandertal

Il y a plusieurs dizaines de milliers d'années, peut-être cent mille ans, nos ancêtres Homo sapiens (sortis d'Afrique il y a 65 000 ans) ont rencontré nos ancêtres Neandertal, qui vivaient en Europe et en Asie. Les deux lignées s'étaient séparées depuis assez longtemps pour qu'un début de différentiation génétique apparaisse.

Les différences n'étaient toutefois pas assez grandes pour empêcher que leur mélange produise une descendance fertile. Les Européens et les Asiatiques d'aujourd'hui en sont les héritiers: bien que la part Homo sapiens prédomine, chaque non-Africain porte dans son génome entre 1% et 3% d'ADN de Neandertal.

Origine génétique

Homo sapiens
Notre espèce, l'homo sapiens qui, selon la science actuelle, serait apparue soudainement vers - 70 000 ans résulterait d'une manipulation génétique, ou d'une fécondation artificielle, d'une fraction de la population des hominiens antérieurs (tels qu'Homo Erectus ou Néanderthal) par des extraterrestres.

Ceux-ci étant souvent décrits comme étant des géants, ou parfois même des créatures reptiliennes, dans le but de nous améliorer et de permettre à leurs gênes de coloniser la terre - ce qui est loin d'être impossible: (lire la Bible Genèse 6 : 4).

Le "programme" des dieux se serait peut-être dégradé par le retour progressif des anciens gènes indésirables qui auraient supplanté progressivement ceux introduits par eux dans la population mondiale du fait du taux de reproduction inférieur des "mutants améliorés". Ceci expliquerait assez bien la diminution progressive de l'intelligence humaine avec les fautes de comportements qui en résulteraient.

Cinq croisements

Une analyse génétique a révélé que les humains modernes (Homo sapiens) se sont croisés avec cinq espèces humaines archaïques lorsqu'ils ont quitté l'Afrique (il y a 65 000 ans) pour peupler l'Europe et l'Asie.

Les anthropologues et les généticiens avaient déjà établi que nos ancêtres avaient partagé les espaces intimes de leurs grottes avec les Néandertaliens et les Dénisoviens. Mais des scientifiques australiennes affirment aujourd'hui que l'ADN humain contient des traces de trois autres espèces toujours inconnues de la science.

Cette mystérieuse diversité provient des îles d'Asie du Sud-Est qui semblent avoir été un terreau particulièrement fertile pour les rencontres entre les différentes espèces Homo.

Homo, espèce inconnue

Arbre généalogique à tronc multiple

Afin de rendre compte des migrations, métissages, changements climatiques & de l'histoire complexe de notre évolution, l'hypothèse d'un tronc commun conduit à l'existence d'une espèce d'hominidés "fantômes" dont il n'existe pas de fossiles et encore moins d'ADN, pour confirmer cette éventualité.

En se basant, non plus sur un tronc commun où tous les individus étaient génétiquement similaires les uns aux autre, mais sur un tout autre scénario, une nouvelle étude suggère que les individus de ce tronc n'étaient peut-être pas aussi unis que cela.

"Dans notre modèle informatique, lorsque nous supposons que la population du tronc n'était pas aussi fixe, mais que certains groupes se séparaient occasionnellement, puis refusionnaient par la suite, la correspondance que nous obtenons avec la variation génétique que nous observons dans les populations humaines actuelles est bien plus solide", décrit Aaron Ragsdale, généticien des populations de l'Université du Wisconsin-Madison aux Etats-Unis United States et auteur principal de la nouvelle étude.

Des indices géologiques pourraient contribuer à expliquer ce qui a pu éloigner ou rapprocher les anciens groupes d'Homo sapiens. "Au cours de la période qui nous intéresse, il y a environ 1 million à 100 000 ans, nous savons que certains changements climatiques, tels que des ères glaciaires, ont entraîné une expansion ou une divergence des populations vers de nouvelles régions du monde, mais aussi causé une contraction ou un métissage avec d'autres populations", explique Brenna Henn, généticienne à l'Université de Californie à Davis et co-autrice de l'étude.

En partant du principe que davantage d'échanges ont eu lieu entre les ancêtres d'Homo sapiens, le modèle parvient à expliquer "ces différences très anciennes que les modèles précédents avaient du mal à expliquer sans invoquer des [populations] fantômes", révèle Ragsdale.

De nouvelles informations génétiques

Ce nouveau modèle a permis de mettre en lumière un événement qui s'est produit il y a environ 120 000 ans, à la fin d'une ère glaciaire qui a provoqué une transition de conditions froides et arides vers des conditions chaudes et humides dans certaines régions de l'Afrique. L'élévation du niveau de la mer pourrait avoir poussé les populations vers l'intérieur du continent.

"A cette époque, nous constatons que deux branches de l'arbre généalogique humain ont fusionné et sont devenues les ancêtres des Khoïsans actuels, des groupes apparentés mais culturellement distincts qui se limitent aujourd'hui à l'Afrique australe et présentent la plus grande diversité génétique de la planète", explique Brenna Henn.

Cette analyse est la première à inclure des données génétiques provenant de dizaines de Namas, un peuple pastoral khoïsan de Namibie Namibie avec lequel Brenna Henn travaille depuis des années pour reconstituer son histoire unique.

Selon le modèle, une deuxième fusion aurait eu lieu entre deux branches il y a environ 100 000 ans, donnant ainsi naissance aux ancêtres des Africains de l'Ouest et de l'Est, dont certains descendants se seraient ensuite dispersés en dehors de l'Afrique et auraient peuplé les autres continents.

Les nouvelles recherches soutiennent l'idée selon laquelle " notre espèce aurait de nombreuses origines en Afrique, et nos ancêtres ne seraient pas le fruit d'une seule population, mais bien de plusieurs ", avance la paléoanthropologue Eleanor Scerri, de l'Institut Max-Planck de géoanthropologie en Allemagne Allemagne, qui n'était pas impliquée dans la nouvelle étude.

La complexité de l'évolution humaine

Le nouveau modèle pourrait également transformer une interprétation des fossiles surprenants présentant un mélange de caractéristiques anciennes et modernes ont pu être découverts dans différentes régions africaines, ce qui a pu être interprété par les scientifiques comme la preuve d'un métissage avec une ou plusieurs "populations fantômes". Le nouveau modèle pourrait cependant bouleverser cette interprétation.

Par exemple, un crâne trouvé en 1921 près de la ville de Kabwe au Zimbabwe Zimbabwe présentait une boîte crânienne particulièrement large pour un fossile aussi ancien, alors que d'autres caractéristiques, telles que ses lourdes arcades sourcilières et son visage large, semblaient plus adaptées aux caractéristiques de cette époque.

Les restes d'un crâne découverts en 1965 près d'Iwo Eleru au Nigeria Nigeria présentaient quant à eux de petites arcades sourcilières et laissaient imaginer un cerveau d'une taille similaire à celle de nos cerveaux modernes, alors que la forme longue et basse de la boîte crânienne était plus caractéristique des anciens humains.

Le nouveau modèle "vient encore diminuer la probabilité que les populations auxquelles appartenaient ces spécimens aient contribué à engendrer la lignée survivante d'Homo sapiens", explique le paléoanthropologue Chris Stringer, du Muséum d'histoire naturelle de Londres au Royaume-Uni Royaume-Uni, qui a contribué à la description des deux fossiles. "Si un mélange a en effet eu lieu plus tôt, alors toutes les traces ont dû disparaître."

Pour la paléoanthropologue Jessica Thompson, de l'Université de Yale aux Etats-Unis United States, qui ne faisait pas partie de l'équipe chargée de l'étude, il serait intéressant d'inclure les ADN anciens découverts récemment en Afrique dans les modèles. Les ADN de six individus de Tanzanie Tanzanie, du Malawi Malawi et du Zimbabwe Zimbabwe, qui dataient de 5 000 à 20 000 ans et couvraient l'ensemble de leur génome, ont par exemple été séquencés récemment. Ils pourraient aider à dresser un tableau plus détaillé de l'histoire de l'évolution humaine. "Il est possible que les personnes qui vivent aujourd'hui soient très différentes de celles qui vivaient au même endroit il y a bien longtemps", propose Jessica Thompson.

Métissage avec une espèce “fantôme”

Changements climatiques

“Au cours de la période qui nous intéresse, il y a environ 1 million à 100 000 ans, nous savons que certains changements climatiques, tels que des ères glaciaires, ont entraîné une expansion ou une divergence des populations vers de nouvelles régions du monde, mais aussi causé une contraction ou un métissage avec d'autres populations”, explique la généticienne Brenna Henn (Université du Wisconsin-Madison, Etats-Unis United States).

Vestige d'un crâne.

L'élévation du niveau de la mer pourrait avoir poussé les populations vers l'intérieur du continent.

De nouvelles informations génétiques

“Á cette époque, nous constatons que deux branches de l'arbre généalogique humain ont fusionné et sont devenues les ancêtres des Khoïsans actuels, des groupes apparentés mais culturellement distincts qui se limitent aujourd'hui à l'Afrique australe et présentent la plus grande diversité génétique de la planète”, explique Brenna Henn.

Cette analyse est la première à inclure des données génétiques provenant de dizaines de Namas, un peuple pastoral khoïsan de Namibie Namibie avec lequel Brenna Henn travaille depuis des années pour reconstituer son histoire unique.

“C'est drôle, lorsque je parle à certains participants et que je leur révèle que nous avons découvert qu'ils présentent la plus grande diversité génétique du monde et qu'ils ont probablement été isolés en Afrique australe pendant plusieurs milliers d'années, ils me regardent et me répondent qu'ils le savent déjà”, se souvient-elle.

Selon le modèle, une deuxième fusion aurait eu lieu entre deux branches il y a environ 100 000 ans, donnant ainsi naissance aux ancêtres des Africains de l'Ouest et de l'Est, dont certains descendants se seraient ensuite dispersés en dehors de l'Afrique et auraient peuplé les autres continents.

Les nouvelles recherches soutiennent l'idée selon laquelle “notre espèce aurait de nombreuses origines en Afrique, et nos ancêtres ne seraient pas le fruit d'une seule population, mais bien de plusieurs”, avance la paléoanthropologue Eleanor Scerri, de l'Institut Max-Planck de géoanthropologie en Allemagne Allemagne, qui n'était pas impliquée dans l'étude.