MIME-Version: 1.0 Content-Type: multipart/related; boundary="----=_NextPart_01D682F3.012EDAC0" Ce document est une page web à fichier unique, ou fichier archive web. Si ce message est affiché, votre navigateur ou votre éditeur ne prend pas en charge les fichiers archives web. Téléchargez un navigateur qui prend en charge les archives web, par exemple Windows® Internet Explorer®. ------=_NextPart_01D682F3.012EDAC0 Content-Location: file:///C:/268AAB05/EvolutionsMonetairesSelonPierreCampergue.htm Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Content-Type: text/html; charset="us-ascii"
EVOLUTIONS MONETAIRES
"Les évol=
utions
monétaires, réd=
igées
par Pierre Campergue représentent une théorie innovante."=
;
Philippe Lopes (auteur
d’ArboSciences, septembre 2020).
Création
- Utilisation - Répartition <=
/span>. . . . . =
. . .
. . . 2
Réflexion
préliminaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .=
. =
; 3
Evolution
monétaires cohérentes =
. . . . . =
. . .
. . . . . =
3
Implications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .=
. . .
. . . . . . . =
6
Genèse
(proce=
ssus)
de la monnaie . . . . . . . . . . . . . 6
Remarques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .=
. . .
. . . . . . . 7
Evolutions
monétaires incohérentes (contraires)=
9
Conclusion .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
EVOLUTIONS MONETAIRES COHERENTES
Dans n'importe quelle discipline, toute mesure de n'importe quelle grandeur ou dimension est toujours déterminée comme suit :
(v)
Confusion possible car ici (u)
n’est pas l’unité, mais la valeur de l’unité=
;.
La variable (v) sera choisie pour la valeur.
Par conséquent, en Economie la mesure de la monnaie, qui ne pe= ut faire exception, est donc définie par la relation :
(v)
Confusion possible car ici (u)
n’est pas l’unité, mais la valeur de l’unité=
;.
La variable (v) sera choisie pour la valeur.
soit :
=3D n . v
dont la différentielle est :
=3D n . dv + v . dn<= /i>
La résolution de cette équation renvoie les quatre, et seulement quatre, résultats, à savoir :
1. =
dn
=3D 0 et : du
=3D 0 dv=3D0 ð (∂M)n,u
=3D 0&=
nbsp; ð Pas
d'évolution
2a. dn
> 0 =
et
: du
< 0 dv<0 ð dM =3D
0  =
; ð Pas
d'évolution
2b. dn
< 0 =
et
: du >
0 dv>0 ð dM =3D
0  =
; ð Pas
d'évolution
3a. dn
=3D 0 et : du
> 0 dv>0 ð (∂M)n
> 0&=
nbsp; ð Cré=
ation
de monnaie
3b. dn
=3D 0 et : du
< 0 dv<0 ð (∂M)n
< 0&=
nbsp; ð Destructio=
n de
monnaie
4a. dn > 0 = et : du =3D 0 dv=3D0 ð (∂M)u > 0&= nbsp; ð Cré= ation de monnaie
4b. dn
< 0 =
et
: du
=3D 0 dv=3D0 ð (∂M)u
< 0&=
nbsp; ð Destructio=
n de
monnaie
Repré=
sentation
graphique, du style nombre en abscisse & valeur en ordonnée.
Ces quatre résultats sont les seuls capables d'exhiber (prés= enter) les différentes évolutions cohérentes possibles. Bien sûr, il est possible de mettre en exergue (en évidence) que dan= s la possibilité 2 (2a, 2b), si les variations (|dn|, |du||dv|), en valeur absolue, du nombre (n= ) et de la valeur (u) (v) ne sont pas égales, alors la variation (dM) de la monnaie (M) n'est pas nulle. Ceci est exact, mais dans cette hypothèse le système économique examiné ne peut être que soumis à des distorsions, altérations, etc., qui travestissent la bonne marche du systè= me, comme il sera vu plus loin dans le paragraphe "Evolutions incohé= ;rentes (parad= oxales)". En tout état de cause, ces= quatre possibilités répertorient et recensent absolument toutes les évolutions naturelles concevables. Réfuter cela serait remett= re en cause la validité de l'analyse mathématique et par conséquent manquer de raison.
Il est à remarquer que :
· les deux premières hypothèses = (1, 2) sont inopérantes (inefficaces) à créer de la monn= aie, malgré que le nombre d'unités puisse éventuellement varier,
· les deux dernières hypothèses = (3, 4) sont efficaces à faire évoluer la quantité de monna= ie : soit à la hausse, soit à la baisse.
Toutefois, quel que soit le cas envisagé :
·
toute
variation du nombre d'unités monétaires n'est due qu'à=
la
volonté humaine.
·
s'il
n'existe pas d'action de l'Homme, aucune évolution de ce nombre n'est
possible.
En effet, il est bien évident qu'une variation du nombre (n) d'unités monétair= es ne peut être due qu'à une décision humaine. L'émiss= ion ou le retrait d'unités monétaires est bien une conséqu= ence des agissements des individus qui sont habilités à dét= enir ce pouvoir.
Donc, après l'élimination de la possibilité 1
(identifiée comme le refus d'un crédit par un banquier) qui ne
possède aucun intérêt, l'analyse du tableau
répertoriant les différentes possibilités discerne
·
celles
qui nécessitent obligatoirement une action humaine, à savoir =
les
possibilités 2 et 4,
·
celle
qui en est strictement indépendante, à savoir la
possibilité 3.
En conséquence :
· tout ce qui dérive des possibilités 2 et 4 est relatif à la sociologie, anthropologi= e (humanit&eac= ute;), philosophie, etc., c'est-à-dire aux "Sciences de l'Homme",=
· tout ce qui émane (se dégage) d= e la possibilité 3 ne peut ressortir (se rapporter) qu'à la physique, c'est-à-dire aux "Sciences de la Nature".
La prise en compte de cette dernière possibilité change tout, car toute conséquence de la présence humaine y est absolument, rigoureusement et strictement interdite, identiquement aux "Sciences de la Nature". C'est donc en se référant à ces disciplines qu'une explication rationnelle des échanges économiques puisse être développée.
Donc, les possibilités 2 et 4 résultent systématiquement d'une intention, d'un projet et d'une intervention = de l'Homme ne nécessitant aucune dépense d'énergie, sous forme de travail, destinée à faire varier le prix (comme il s= era vu plus bas). En effet, la frappe d'un flan métallique dont la valeur faciale est de 10 unités monétaires (€, £, $, …) ne requiert pas plus d'énergie que celle de 1 unité. L'impression du nombre 1 000 sur un bout de papier ne réclame p= as 100 fois plus d'énergie que celui du nombre 10. Un banquier n'est pas plus fatigué (400 fois) en octroyant (en accordant) un prêt= de 200 000 € pour la construction d'une maison d'habitation qu'en accordant un crédit de 500 pour l'acquisition d'un lave-vaisselle. Il est à remarquer que la possibilité 4 ressortit (se rapporte) toujours au même phénomène. Si l'Homme n'augmente pas ou ne diminue pas le nombre (n) d'unités, alors on se retrouve dans l'hypothèse 3. On voit bien, dans cette possibilité (3a, 3b), qu'après une variation (Du Δv) de la valeur de l'unité, s'il est opéré une même variation inverse (Dn) du nombre d'unités, cela ramène l'unité à sa valeur (= u) (v) d'origine. L'Homme est donc autorisé à émettre ou à détruire un cert= ain nombre (Dn) d'unités monétaires de manière à ce que :
Du =3D 0 Δv =3D 0
En conclusion, il est possible de soutenir que :
·
toute
variation du nombre d'unités monétaires génère
automatiquement et inexorablement (inéluctablement) une même variat=
ion
inverse de la valeur de l'unité, impliquant l'impossibilité de
création de monnaie.
·
la variation du nombre d'unité=
s est
toujours et exclusivement provoquée par l'Etre Humain, sans l'exerci=
ce
d'aucun travail.
Donc, en octroyant (en permettant) = un crédit, non couvert par des dépôts, un banquier :
· fait évoluer le nombre (n) d'unités à la hau= sse (dn > 0)
· fait évoluer la valeur (v) de l'unité (u) à la baisse . . . . . . . . . . = (du < 0) (dv < 0)
Confusion possible car (u) n’est pas l’un=
ité,
mais la valeur de l’unité.
conformément à la possibilité 2a, car il ne peut= en aucun cas maintenir la valeur (v= ) de l'unité (u) constante (possibilité 4= a). En effet, dans cette hypothèse il serait dans l'obligation d'exercer un travail, ce qu'il ne fait pas. Donc, d'après ce qui précède, un banquier ne crée jamais de monnaie stricto sensu (au sens strict). Ainsi, dire qu'un banquier crée de la monnaie serait une simplification instiguant (incitant) un abus langa= gier (de langage). La seule chose qu'il = soit possible d'émettre est que les banquiers créent des unit&eacu= te;s monétaires et seulement des unités monétaires, mais en faisant systématiquement varier la valeur de l'unité de manière inversement proportionnelle.
A contrario (au contraire), = le remboursement d'un emprunt s'apparente à la possibilité 2b, a= vec :
· l'évolution du nombre (n) d'unités à la bai= sse (dn < 0)
· l'évolution de la valeur (v) de l'unité (u) à la hausse . . . . . . . (du > 0) (dv > 0)
Ainsi l'accroissement du nombre d'unités monétaires (oc= troi ou bénéficie d'un crédit non couvert par des dépôts) ne crée pas de monnaie et sa diminution (remboursement d'un crédit) n'en détruit pas.
Les diverses évolutions représentées par toutes = les possibilités (1, 2, 3, 4) énumérées ci-dessus existent et forment un mélange qui façonne la réalité quotidienne.
Quel que soit le système économique envisagé, il ressort de ce paragraphe que toute variation du nombre d'unités monétaires ne modifie en rien la richesse globale de ce systè= me. Ceci est dû au fait qu'aucun travail (énergie) proportionnel à cette évolution n'est nécessaire, car cela dé= rive d'une initiative et d'un comportement humains en suivant une procédu= re comptable. Le résultat ne peut être qu'un changement stricteme= nt situé à l'intérieur du système, mais sans aucune modification globale de celui-ci. Toute mesure de politique économiq= ue n'impliquant pas une dépense de travail laisse constante la quantité de monnaie existante dans le système, mais y entraîne inexorablement (inévitablement) des flux, c'est-à-dire que :
·
ce
qu'une composante du système gagne, une autre le perd, et inversemen=
t.
Ainsi, pour qu'il puisse exister une modification de la richesse du système il est impératif de fournir, de dépenser de l'énergie sous forme de travail, car :
·
TOUT
CHANGEMENT NE PROCEDE QUE DU TRAVAIL =
ð EX NIHILO NIHIL <=
/b>(en français).
IMPLICATIONS
Parmi toutes les possibilités d'évolution de la monnaie énumérées ci-dessus, seule celle référencée 3a, à savoir :
dn =3D 0&= nbsp; et : du > 0 dv > 0 ð &= nbsp; (∂M)n > 0
autorise sa création, ce qui est logiquement recherché puisque c'est celle qui accroît la richesse. Une fois cette création réalisée, il serait éventuellement pos= sible à tout émetteur de frapper, autant que nécessaire, un nombre (n) d'unités monétaires pour maintenir la valeur (u) (v) de l'unité constante, ce= qui correspondrait à la possibilité 4a, à savoir :
dn > 0&= nbsp; et : du =3D 0 dv =3D 0 ð (∂M)u > 0
Ainsi, pour augmenter la richesse d'un système économiq= ue quelconque, il est impératif d'accroître la valeur (u) (v)= i> de l'unité monétaire (possibilité 3a). Pour ce faire, la seule méthode est de diminuer le prix des produits (biens et service= s) mis sur le marché. En effet, si hier une pièce de 1 € permettait d'acquérir 1 kg de pâtes et qu'aujourd'hui le prix = du kilogramme chute à 0,9 €, alors le consommateur garde dans son escarcelle (portefeuille) 0,1 € qu'il détient en plus, et s'est donc enrichi. Cette opération (baisse de prix) provoque la constance (0,9 + 0,1 =3D 1) du nombre (n) d'unités, mais aussi l'augmentation de l'unité (u) de 11,1 % puisque 1 € consent (conduit) à l'achat de ce supplément de pâtes (1= / 9 =3D 0,111). Ce n'est qu'ultérieurement que le consommateur utilisera= la monnaie qu'il détient en sus (en plus) après une baisse de prix, pour acquérir un autre bien ou un autre service.
Or, toutes les doctrines (collections d’opinions) économiq= ues conventionnelles considèrent la monnaie comme celle qui circule du consommateur vers le fournisseur en échange d'un bien ou d'un servic= e, lequel circule en sens inverse. De ce fait, elles sont toujours oblig&eacut= e;es de concevoir, imaginer, échafauder, des "dotations initiales&qu= ot; qui autorisent les consommateurs à pouvoir acquérir des biens= et des services. A contrario (à la différence), suivant cette nouvelle approche, il est poss= ible d'écrire :
·
LA
MONNAIE EST CELLE QU'UN CONSOMMATEUR DETIENT EN SUS
(EN PLUS) APRES UNE =
BAISSE
DE PRIX.
Ce n'est qu'ultérieurement que cet= te monnaie circulera du consommateur au fournisseur en échange d'un pro= duit (bien ou service). Ainsi, cette nouvelle définition appréhend= e (analyse) comment ces dotations initiales pourraient être générées et, de ce fait, la richesse et l'accroissement du pouvoir d'achat.
GENESE DE LA MONNAIE
Pour réaliser cette baisse de prix il est normalement nécessaire et indispensable d'accroître la productivité afin de fabriquer le bien ou le service avec la plus grande célérité (vélocité) possible (caeteris paribus) (en français). Mais cette augmentation de la productivit&eacu= te; nécessite impérativement l'exécution d'un travail supplémentaire (défini ici en tant qu'énergie et non p= as comme une tâche, une œuvre, une besogne, un labeur, une chose à réaliser).
En conséquence, il est donc possible d'exhiber (exposer) la séquence phénoménologique suivante :
·
TRAVAIL
SUPPLEMENTAIRE du fournisseur ð accroissement de la productivit&ea=
cute; ð baisse du prix ð augmentation de l'unité
monétaire <=
/b>ð création de monnaie ð MONNAIE SUPPLEMENTAIRE du consomma=
teur.
Il est à remarquer que cette diminution de prix ne doive pas servir à alimenter les dividendes (bénéfices), les salaires= ou d'autres choses. En effet, dans ce cas et comme déjà précisé, cette démarche ne serait alors qu'une procédure comptable n'impliquant pas de dépense d'éner= gie puisque émanant (provenant) d'un choix et de la résolution d'un indiv= idu, alors que la baisse des prix est un processus physique nécessitant obligatoirement la "dépense" d'énergie sous forme de travail.
·
Le
travail du fournisseur peut être exercé par n'importe quelle
entité, à savoir :
individus,
esclaves, salariés, animaux, moteurs.
Dans cette énumération, les individus, les esclaves, les salariés et les animaux peuvent être considérés comme des sources naturelles de travail, alors que les moteurs peuvent être appréhendés (interprétées) comme des sources artificielles. Les sources telles que le vent, chutes d'eau, etc., = sont communément désignées comme naturelles, mais dans le contexte de cette étude elles sont à qualifier d'artificielle= s, nonobstant (en dépit du fait) que toutes les sources existantes dans l'Univers soient évidemment toujo= urs naturelles. Ce n'est pas la source intrinsèque (en soi) qui est prise en compte mais plus exactement le systè= ;me de transmission ou de transformation. Malgré que le vent soit une so= urce naturelle, un moulin à vent doit être considéré comme une source artificielle de travail car il nécessite tout un système transmettant l'énergie du vent aux meules, syst&egrav= e;me technique qui n'existe pas dans la nature.
La puissance des sources naturelles est toujours limitée (conv= entionnellement 1 CV =3D 0,736 kW – pratiquement un cheval de trait possède en= viron 2 kW de puissance), alors que, a priori (au pr= emier abord), celle des moteurs ne l'est pas (un turboréacteur moderne fournit 80 000 kW). Il semble bien que ce soit la mise à notre disposition de ces sources artificielles d'énergie à faible coût depuis deux siècles qui a permis le passa= ge :
·
d'une
société de subsistance (besoin), sinon de disette (pénu=
rie),
=
à u=
ne
société d'abondance (florissante), sinon de déchets (gaspillage<=
/span>).
(tout au moins dans les pays "riches"), consécutivem= ent à une baisse généralisée et conséquente = des prix des biens et des services. Le cas des produits électroniques "grand public", ainsi que des voyages aériens "&agrav= e; bas coût", en sont des exemples actuels flagrants. Tout ceci est bien similaire aux faits qui se déroulent quotidiennement dans toutes les entreprises, à savoir : exercer un travail maximal (optimal) afin d'accroître la vitesse de fabrication et ainsi diminuer les prix (tout au moins les "prix de revient").
Le travail (énergie) qui permet une diminution du prix de revi= ent peut être qualifié de "travail productif", alors que celui qui n'autorise pas une décroissance du prix peut être défini comme un "travail improductif".
Par exemple, si le prix de vente est maintenu constant nonobstant (en dépit de cette baisse du prix de revient, alors il est possible de considérer qu'il existe deux variations (non simultanées), à savoir :
1.&n=
bsp;
une
diminution préalable du prix qui est afférente (liée) à
la physique,
2.&n=
bsp;
une
augmentation consécutive ultérieure du prix qui est relative
à la comptabilité.
·
La
première ressortit (se ré=
;fère)
donc aux
"Sciences de la Nature", alors que la seconde relève des
"Sciences de l'Homme".
En effet, les entrepreneurs sont, dans les systèmes libéraux, libres d'inscrire n'importe quel prix sur les étiquettes de leurs produits. Ils sont seuls juges et responsables d= es prix de vente, mais toujours sous réserve des contraintes extérieures (concurrence, réglementation, …) auxquelles= ils sont astreints (soumis). En conséquence, puisque les prix ne sont fixés qu'en fonction d'un choix humain, ceci ressortit <= span style=3D'color:#00B050;background:yellow;mso-highlight:yellow'>(se rapporte= ) à des applications, éventuellement explicitées (préc= isées) par les doctrines (ensembles d’opinions) <= /span>classiques et conventionnelles de l'Economie. A contrario (par opposition), l'hypothèse exposant une baisse éventuelle des prix de revient fait obligatoirement intervenir un travail (énergie) comme sa cause, son moteur, ce qui impose une appr= oche physique du phénomène. C'est uniquement cette partie (démarche physique) qui est l'objet de l'essai qui découle de= ces premières considérations.
En conséquence :
·
avant
toute répartition de richesse, faisant partie des Sciences de l'Homm=
e,
il est impératif d'avoir assuré sa création suivant un
formalisme physique dépendant des Sciences de la Nature.
REMARQUES
De ce qui précède, pour un produit (bien ou service) quelconque, plus de travail a été fourni pour sa fabrication, moins il est onéreux et l'on peut penser qu'il est inclus, supporté par ce produit. Alors il est possible de soutenir que :
· lors d'un échange, il existe un déséquilibre de plus en plus accentué, en fonction de = la productivité, entre le travail exercé par le fournisseur et la monnaie qu'il reçoit, ou encore :
•
plus
de travail circule du fournisseur au consommateur, moins de monnaie circule=
en
sens inverse.
· pour la même raison :
•
c'est
le fournisseur qui enrichit le consommateur.
· si l'on considère deux exemplaires (A= , B) d'un même produit ils sont normalement indiscernables (indissociab= les). Mais, si B a été fabriqué plus rapidement que A, alors= B a nécessité une dépense de travail supérieure à celle A, exigeant que le prix de revient de B soit inférieur à celui de A. En conséquence :
•
UNE
VARIATION ( ) DE TRAVAIL NE SERT JAMAIS A FABRIQUER UN PRODUIT (bien =
ou
service), MAIS EXCLUSIVEMENT A FAIRE EVOLUER ( ) SON PRIX DE MANIERE INVERSE.
Ce travail est toujours un travail mécanique mais il ne sert plus à accroître la vitesse de déplacement d'un mobile, mais à augmenter celle d'élab= oration d'un produit (bien ou service). Alors :
•
ce
travail n'est plus un travail à but mécanique (W), mais devie=
nt
un travail à finalité économique (T).
De ces trois remarques il est maintenant possible de postuler (formuler)= span> que :
·
le
TRAVAIL SUPPLEMENTAIRE exercé par le fournisseur est TRANSFORMÉ=
en MONNAIE
SUPPLEMENTAIRE détenue par le consommateur.
Alors, nous sommes donc en présence :
1.&n= bsp; d'une transformation, ce qui est rel= atif à la physique, et non plus d'un flux, afférent (qui revient) à la comptabilit&eacu= te;,
2.&n= bsp; d'un équilibre entre le trava= il à effectuer détruit et la monnaie créée (premier principe de conservation).
Ceci est conforme au Premier Principe de Conservation de la physique. En effet, la diminution (destruction) du trava= il à effectuer est compensée par l'augmentation (création= ) de la monnaie engendrée et inversement : les variations respectives inverses du travail à effectuer et de la monnaie laissant leur somme constante (dans un système isolé). Alors, il est donc possibl= e de poser :
&= nbsp; à comparer à : = de la physi= que.
Nous avons vu, ci-dessus, qu'une variatio= n de travail induisait une variation inverse du prix et, de ce fait, une création ou une destruction de monnaie. Sachant que tout consommateur exerce sur le fournisseur une force (F) (pression) destinée à faire baisser le prix, alors il est possible de poser :
= à comparer à : = de la physique.
Alors= , en guise de tentative de compréhension des échanges (transformat= ions) économiques, il est possible de dresser les séquences suivant= es :
1.&n= bsp; d'abord ð Chaleur consomm&ea= cute;e (Q) Travail fourni (W) = ð (Thermodynamique)
2.&n= bsp; ensuite ð Travail du fournis= seur (T) Monnaie du consommateur<= /sub> (M) = ð (Ecodynamique)
<= span style=3D'color:#00B050;background:yellow;mso-highlight:yellow'>Les lettres = des mots "transformation" de s’affichent pas toutes (certainement mon navigateur qui les compriment).
Une variation de prix suivant l'hypothèse 3 (3a, 3b) laisse le nombre (n) d'unités constant. Ceci entraîne que la variati= on de l'unité monétaire (∂u) (∂v) du système éc= onomique soit une fonction inverse de la variation du prix (∂p) par rapport au nombre (N) d'unités monétaires circulant ou existant dans ce systè= ;me. Sous forme analytique, il est donc possible d'écrire :
Il est à remarquer que les agrégats monétaires (= Base M0, M1, …) n'émanant (ne tirant leur origine) que de décisio= ns humaines n'ont pas à être pris en compte car ils sont étrangers à l'approche physique usitée (en usage)= span> ici.
EVOLUTIONS MONETAIRES INCOHERENTES (CONTRADICTOIRES)
Il est possible d'analyser la
possibilité 2 (2a, 2b) lorsque les variations respectives du nombre =
(n) d'unités et de la valeur=
(u) (v)
de l'unité ne sont pas
égales en valeur absolue. Il ne peut alors exister que quatre
possibilités, à savoir :
2a1. dn
> 0 =
et
: du < 0 (dv<0)
avec : |dn|
> |du|
|dv| ð dMcréée >
0  =
; ð Inflation
2a2. dn
> 0 =
et
: du < 0 (dv<0)
avec : |dn|
< |du|
|dv| <=
/i>ð dMcréée <
0  =
; ð Dévaluation
2b1. dn < 0&=
nbsp; et
: du > 0 (dv>0)
avec : |dn|
> |du| |dv| ð dMdépensée <
0  =
; ð Déflation=
2b2. dn < 0&=
nbsp; et
: du > 0 (dv>0)
avec : |dn|
< |du| |dv| ð dMdépensée >
0  =
; ð Réévaluation
Un diagramme serait le bienvenu.
Ces possibilités ne sont que des
évolutions anormales, du fait que la fourniture de travail n'existe =
que
partiellement, n'étant que des conséquences de décisio=
ns
humaines. Pour les possibilités 3 (3a, 3b) et 4 (4a, 4b) les é=
;volutions
du nombre (n) et de la valeur (=
u) (v)
ne sont également pas
égales entre elles, mais ceci est dû au fait que du travail est
effectué pour compenser ces différences (ceci sort du cadre
explicatif de cette présentation condensée et él&eacut=
e;mentaire).
Ces évolutions monétaires correspondent aux
phénomènes d'inflation, de dévaluation, de
déflation et de réévaluation, qui sont bien
appréhendées (comprises) classiquement comme des anomalies.
L'explication de ces quatre singularités (particularités) est présentée ci-dessous.
Avant tout autre chose, il est
nécessaire de préciser que :
·<=
span
style=3D'font:7.0pt "Times New Roman"'> =
il
faut toujours se souvenir que la valeur vraie d'un produit est directement
fonction du nombre d'unités mais également de la valeur de ce=
tte
dernière, car elle doit être prise en compte pour une estimati=
on rationnelle
de son coût.
Le
fait de ne considérer que le prix étiqueté,
c'est-à-dire le nombre d'unités affiché, sans tenir co=
mpte
de la valeur de l'unité avec laquelle il est mesuré, interdit
toute compréhension des évolutions monétaires.
·
Possibilité 2a1 -=
Inflation
Les variables évoluent comme sui=
t :
•=
; =
dn=
i> > 0&=
nbsp; et
: du <
0 dv<0 avec : |dn| > |du| |dv|<=
/i>
Puisque le nombre n augmente le consommateur dispose de davantage d'unités
mais la valeur u v de
chacune d'elles diminue. Mais du fait que cette valeur diminue moins que le
nombre augmente, entraîne que le consommateur s'enrichisse. Ce fait
l'incite à accroître sa consommation, ce qui est bien
constaté dans la réalité. Petit à petit, la
différence entre le nombre n=
et la valeur u v
augmente. Toutefois, si le consommateur gagne, le fournisseur perd. Ceci
provoque la diminution des revenus de l'entreprise et l'incite d'abord &agr=
ave;
se séparer de la main d'œuvre, puis la conduise
éventuellement à l'arrêt de ses activités instig=
uant
(poussant à) l'accroissement du chômage.
Il est possible de concevoir l'inflation
comme une surévaluation de l'unité monétaire qui peut
occasionner la ruine du système économique.
·
Possibilité 2a2 -=
Dévaluation
Les variables évoluent comme sui=
t :
•=
; =
dn=
i> > 0&=
nbsp; et
: du <
0 dv<0 avec : |dn| < |du| |dv|<=
/i>
La surévaluation de la monnaie d=
ue
à l'inflation conduit nécessairement à sa remise &agra=
ve;
niveau à plus ou moins long terme. Normalement, l'augmentation du no=
mbre
n implique logiquement la m&eci=
rc;me
diminution de la valeur u =
v.
Mais du fait que l'inflation ait accru le pouvoir d'achat du consommateur, =
il
est impératif qu'il diminue de façon à ce qu'il perde =
ce
qu'il a antérieurement (initialement) gagné. En Economie comme=
en
toute chose :
•Ex nihilo =
nihil (en français) =
; <=
/span>ð &=
nbsp; Rien ne se crée, ...
Il est donc nécessaire que la va=
leur u v diminue davantage que le nombre n augmente afin de détruire=
la
monnaie indûment gagnée.
Il est possible de concevoir la
dévaluation comme un retour de la valeur u v=
à son niveau réel de
référence ce qui favorise et occasionne la remise en ordre du
système économique.
·
Possibilité 2b1 -=
Déflation
Les variables évoluent comme sui=
t :
•=
; =
dn=
i> < 0&=
nbsp; et
: du
> 0 dv>0 avec
: |dn| > |du| |dv|<=
/i>
Puisque le nombre n diminue le consommateur dispose de moins d'unités mais=
la
valeur de chacune d'elles augmente. Mais, du fait que cette valeur augmente
moins que le nombre diminue entraîne que le consommateur s'appauvriss=
e.
Ce fait l'incite à diminuer sa consommation, ce qui est bien constat=
é
dans la réalité. Petit à petit, la différence e=
ntre
le nombre n et la valeur u v augmente. Toutefois, si le consommateur
perd, le fournisseur gagne. A prior=
i (de prime abord), l'entrepreneur est content. Mais, puisque le consommateur perd, il
consomme moins. Ceci provoque la diminution des revenus de l'entreprise et
l'incite d'abord à se séparer de la main d'œuvre puis la
conduise à l'arrêt de ses activités instiguant (conditionnant) un accroissement du chômage.
Il est possible de concevoir la
déflation comme une sous-évaluation de l'unité
monétaire qui peut occasionner la ruine du système
économique.
·
Possibilité 2b2 -=
Réévaluation
Les variables évoluent comme sui=
t :
•=
; =
dn=
i> < 0&=
nbsp; et
: du
> 0 dv>0 avec
: |dn| < |du| =
|dv|
La sous-évaluation de la monnaie=
due
à la déflation conduit nécessairement à sa remi=
se
à niveau, à plus ou moins long terme. Normalement, la diminut=
ion
du nombre n implique logiquemen=
t la
même augmentation de la valeur u
v. Mais du fait que la déflation ait diminué le pouvoir
d'achat du consommateur, il est impératif qu'il augmente de fa&ccedi=
l;on
à ce qu'il gagne ce qu'il a antérieurement (au dé=
;part)
perdu. En Economie comme en toute chose :
•Ex nihilo =
nihil (en français) &=
nbsp; ð &=
nbsp; …, rien ne se perd, ...
Il est donc nécessaire que la va=
leur u s'accroisse davantage que le nom=
bre n décroisse.
Il est possible de concevoir la
réévaluation comme un retour de la valeur u à son niveau réel de référence ce=
qui
favorise et occasionne la remise en ordre du système économiq=
ue.
Remarque 1
La comparaison des cas d'inflation et de déflation exhibe (montre) que la tendance naturelle de l'évolution des prix soit l'inflation puisq= ue c'est elle que les consommateurs recherchent : cette hypothèse leur permettant d'acquérir un supplément de produit. C'est bien ce= qui est constaté historiquement : les épisodes inflationnistes, avantageux pour les consommateurs (mais pas pour les épargnants), étant beaucoup plus nombreux que les phases déflationnistes q= ui leurs sont préjudiciables (mais pas pour les épargnants).
Puisque les phénomènes de dévaluation et de réévaluation sont respectivement liés à ceux d'inflation et de déflation, alors, en corollaire (en toute évidence), les épisodes de dévaluation sont également beaucoup plus nombreux que les circonstances de réévaluation.
De ceci il est possible de soutenir que :
·
l'inflation
étant favorable pour les consommateurs est relative à la
"politique de la demande",
la
déflation étant avantageuse pour les fournisseurs est
afférente
Ceci peut être présent&eac=
ute;
autrement, à savoir :
·
la
"politique de la demande" tend à l'inflation,
la
"politique de l'offre" concourt à la déflation.
Tout ceci correspond bien aux faits qu'=
ils
soient possibles de constater dans la réalité. Donc, quelle q=
ue
soit la politique envisagée, elles sont toujours néfastes
·<=
span
style=3D'font:7.0pt "Times New Roman"'> =
seul
l'équilibre entre la politique de l'offre et la politique de la dema=
nde
est à rechercher,
afin que les évolutions restent
cohérentes (possibilités 2a, 2b).
Remarque 2
Tant que la vitesse d'augmentation des =
prix reste inférieure &agra=
ve;
celle de la consommation tous les consommateurs sont gagnants et les
épargnants perdants. Mais, lorsque la vitesse d'inflation devient su=
périeure,
tous les consommateurs sont également perdants car ils ne disposent =
plus
assez de temps pour consommer avant une nouvel accroissement des prix. Ils peuvent donc ainsi &ecir=
c;tre
qualifiés d'épargnants. Cette dernière hypothèse
peut être définie comme un état d'hyperinflation.
CONCLUSION
Nous avons déjà vu que, par définition, toute grandeur est mesurée suivant la relation :
Hormis l'Economie, toutes les disciplines, quelles qu'elles soient,
définissent la valeur (u=
) (v) de
l'unité de la manière la plus exacte possible. Cette
stabilité temporelle et spatiale n'a pour seul but que la mesure ne
puisse renvoyer qu'un seul et unique nombre (n). En effet, il est possible de reprendre les différent=
es
possibilités d'évolution pour une grandeur G quelconque, à savoir:
1. =
dn
=3D 0 et : du
=3D 0 dv
=3D0 ð (∂G)n,u
=3D 0&=
nbsp; ð Constance<=
o:p>
2a. dn > 0 = et : du < 0 dv<0 ð dG =3D 0  = ; ð Constance<= o:p>
2b. dn < 0 = et : du > 0 dv>0 ð dG =3D 0  = ; ð Constance<= o:p>
3a. dn
=3D 0 et : du
> 0 dv>0 ð (∂G)n
> 0&=
nbsp; &nbs=
p; ð Augmentati=
on
3b. dn
=3D 0 et : du
< 0 dv<0 ð (∂G)n
< 0&=
nbsp; &nbs=
p; ð Diminution=
4a. dn
> 0 =
et
: du
=3D 0 dv=3D0 ð (∂G)u
> 0&=
nbsp; &nbs=
p; ð Augmentati=
on
4b. dn
< 0 =
et
: du
=3D 0 dv=3D0 ð (∂G)u
< 0&=
nbsp; &nbs=
p; ð Diminution=
Alors, en faisant abstraction de la possibilité 1 pour laquell=
e il
n'existe aucune variation, il est facile de constater que seule l'hypoth&eg=
rave;se
4 (4a, 4b) laisse la valeur de l'unité constante (du =3D 0) (dv=3D0).
En conséquence, toute mesure ne renvoie qu'un seul nombre, le nombre=
(n) d'unités. Ainsi, pour une
mesure particulière, quel que soit l'appareil, l'opérateur, le
lieu, l'instant, le nombre (n) =
sera
toujours identique (en faisant abstraction des fluctuations et des erreurs =
de
mesure). Ainsi, il est possible de comparer plusieurs grandeurs entre elles.
Sachant que toute théorie doit être exempte (dépo=
urvue)
de tout critère anthropique (humain), cela interdit toute
référence humaine, l'exécuteur de la mesure n'ayant au=
cune
influence sur le résultat. Comme précisé, cette
faculté n'est plus valable en Economie, car la valeur (u) (v) est
éminemment variable dans le temps et dans l'espace. De ce fait,
l'opérateur (banquier, responsable politique, spéculateur,
…) peut jouer sur le nombre (=
n)
d'unités monétaires puisqu'il n'est plus tenu à mainte=
nir
la constance de la valeur (u) (v) de l'unité. L'analyse des fa=
its
quotidiens montre bien que les financiers (au sens général) et
les décideurs politiques ne se privent pas de jongler avec le nombre
d'unités en intervenant sur l'émission ou le retrait d'argent=
particulièrement
par la distribution de crédits. En résumé, si toutes l=
es
disciplines appréhendent (admettent) toujours la valeur (u) (v) de
l'unité constante, seule l'économie se soustrait à cet=
te
exigence, cette valeur pouvant varier, mais toujours suivant les
différentes possibilités indiquées ci-dessus. Cependan=
t,
ces variations ne remettent absolument pas en cause la justesse et la
validité de la relation de base, à savoir :
=3D (n . v) = &nb= sp; = et de sa différentielle : &n= bsp; =3D n .dv + v . dn
Il vient d'être démontré analytiquement que, dans= un système économique quelconque, toute variation du nombre (n) d'unités monétair= es :
·
n'est
toujours due qu'à une décision, volonté et agissement =
de
l'Etre Humain,
·
provoque
une variation égale, de signe contraire, de la valeur de l'unit&eacu=
te;
monétaire,
·
laisse
la quantité de monnaie constante et donc ne modifie en rien la riche=
sse
globale du système,
·
ne
requiert absolument aucune dépense d'énergie sous forme de
travail.
Ainsi, toute modification du nombre d'unités monétaires existantes dans un système économique est absolument vaine à faire évoluer (à la hausse ou à la baisse) la quantité stricto sensu (au sens strict) de monnaie et donc l'enrichissement ou l'appauvrissement du système. Toute politique économique orientée sur la répartition interne de la monnaie au système considéré ne peut servir qu'à diminuer ou à augmenter les inégalités. Sachant que se= ul le travail fourni est susceptible (capable) d'accroître le pouvoir d'achat, toutes les doctrines (courants d’opinions) écon= omiques axées sur l'évolution de la quantité d'unités monétaires, telle que celle du "ruissellement", sont totalement stériles (futiles) et donc inefficaces à faire croître la richesse. En effet, puisque aucune richesse n'est créée, alors celle qui, soi-disant, ruisselle a ét&eac= ute; obligatoirement prélevée antérieurement (auparavant)= sur d'autres agents. Les banquiers, ne pouvant dans aucune hypothèse qu'il soit possible d'envisager, créer de la monnaie stricto sensu (au sens strict), sont dans la totale impossibilité d'accroître la richesse d'un système économique quelcon= que. Il en est donc également de même pour la finance spéculative. En effet, celle-ci ne joue que sur la seule caractéristique de monnaie, en apportant aucune considération= au travail : ce concept lui étant totalement étranger. Cependant= , il n'est jamais écrit ici que les banquiers, dans leurs agissements, ne puissent pas être utiles à la bonne marche de la société, il est seulement démontré qu'ils sont = dans l'incapacité totale de créer de la monnaie au sens strict, ma= is seulement des unités monétaires en modifiant directement leur nombre (n) et indirectement leur valeur (u) (v) de manière inverse. Mais cependant :
·
l'occultation
de la variation de l'unité interdit l'appréhension (compr&eacut=
e;hension)
rationnelle de tout phénomène économique.
De tout ce qui précède, ce ne serait que le processus de diminution des prix qui, petit à petit, induirait l'augmentation du pouvoir d'achat, et permettrait ainsi de comprendre comment la richesse pui= sse être accrue et donc générée. Toutefois, cela ne serait possible qu'en fournissant un travail de plus en plus élevé. Lorsque ce travail est exclusivement exercé par= des sources naturelles, il ne peut pas être très important puisqu'elles sont limitées. A contrario (par contre), si le travail est fourni par des sources artificielles,= non limitées, alors il peut être considérable et provoquer = des baisses de prix conséquentes, accroissant ainsi le pouvoir d'achat d= es consommateurs et favorisant la richesse des individus composant le système économique examiné. C'est donc pour cela que, = les sources naturelles limitées en puissance étant quasiment les seules utilisées, le pouvoir d'achat et incidemment le niveau de vie soient restés constants depuis le néolithique jusqu'au 18e siècle. A partir de cette date, c'est l'emploi à outrance des sources artificielles non limitées en puissance qui autorisa leur amplification.
De plus, il a été montr&e=
acute;
que, si la répartition de la richesse ressortit (se réfère) aux Sciences de l'Homme, sa genè=
se (existence)<=
/span> ne peut être relative qu'aux Sciences=
de la
Nature et plus particulièrement à la physique. Alors, toute
étude dont la finalité est axée sur la seule
création de monnaie doit être libre de toute
référence à l'Etre Humain. Sa présence dans les
raisonnements, qu'elle soit réelle ou sous-entendue, formelle (sans ambigu=
ïté) ou implicite (ambigu), doit être
absolument exclue, prohibée (interdite), proscrite (exclue), sinon l'étu=
de
doit être rejetée sans délai et sans condition dans le
domaine des applications ; sa validité explicative et prédict=
ive
réduite à néant. En conséquence et contrairement
à toutes les doctrines (groupes d’opinions)
économiques classiques, toutes les recherches qui déri=
vent
des prémisses (faits) exposées ci-dessus doivent être absolum=
ent
libres et exemptes (débarrassées) de tout critère et argum=
ent
à caractère anthropique (humain).
Il est possible de conclure en exhibant=
(en exposant=
)
que :
· c'est la découverte des lois régissant (déterminant) les transformations énergétiques puis leur maîtrise qui per= mit la prolifération (accroissement rapide) quasi exponentielle des sources artificielles de travail conduisant à la baisse des prix des produits et, de ce fait, à l'enrichissement de la Sociét&eacu= te;.
Il n'est question ici que d'Economie et en aucune manière des effets, incidences, répercussions ou autres sur l'environnement de la pléthore (quantité) de travail mise &agra= ve; notre disposition. Cette note a montré que :
· seule une variation positive (du > 0) (dv>0) de la valeur (v) de l'unité (u) monét= aire provoque une augmentation de la quantité de Monnaie (richesse, pouvoir d'achat) existante dans le système considéré,
· seule une dépense d'énergie due à l'exercice d'un Travail &a= grave; finalité économique permet cet accroissement.
Toute= fois, ces quelques pages ne disent absolument rien ni sur le processus de transformation du Travail fourni en Monnaie obtenue, ni sur les ph&eac= ute;nomènes susceptibles (capables) de se produire ainsi que sur les conditions de leur existence.
·
Alors,
cette réflexion exhorte (encourage)
à r=
echercher
les lois qui orchestrent, non plus les transformations
énergétiques de chaleur en travail, mais celles qui
régissent (pilotent) les transformations économiques de travail=
en
monnaie, en les considérant similaires mais non identiques.
IIIIIVIII
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