MIME-Version: 1.0 Content-Type: multipart/related; boundary="----=_NextPart_01D682F2.99F64B40" Ce document est une page web à fichier unique, ou fichier archive web. Si ce message est affiché, votre navigateur ou votre éditeur ne prend pas en charge les fichiers archives web. Téléchargez un navigateur qui prend en charge les archives web, par exemple Windows® Internet Explorer®. ------=_NextPart_01D682F2.99F64B40 Content-Location: file:///C:/268AAB05/CaracteristiquesElementairesMonnaieSelonPierreCampergue.htm Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Content-Type: text/html; charset="us-ascii"
ELEMENTS DE
BASE
"Les principes
élémentaires de la monnaie, créés par Pierre Campergue sont d’une remarquable justesse."=
;
Philippe Lopes (auteur d’ArboSciences, septembre 2020).
Deuxième
Principe - Principe d'Evolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . =
1
Premier
Principe - Principe de Conservation . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Prémisses
(propo=
sitions) .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . 1
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .=
. . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .=
3
DEUXIEME
PRINCIPE - PRINCIPE D'EVOLUTION
De manière
absolument générale, tout agent économique, aussi bien=
dans le temps que dans l'espace
(conformément au Principe d'Homogénéité),
économise :
1.&n=
bsp;
son Travail
lorsqu'il agit (élabore un Produit, un bien=
, un
service, ...),
2.&n=
bsp;
sa Monnaie
lorsqu'il acquiert (achète un Produit, un bien,=
un
service, ...),
·<=
span
style=3D'font:7.0pt "Times New Roman"'> =
MAIS
TOUJOURS SOUS RESERVE DES CONTRAINTES EXTERIEURES AUXQUELLES IL EST SOUMIS.=
En conséquence, il est pertinent=
de
poser que :
●l'Economie=
de
Travail augmente naturellement toujours vers un maximum (point haut), limit&=
eacute;
par les contraintes extérieures,
●l'Economie=
de
Monnaie augmente naturellement toujours vers un maximum (point haut), limit&=
eacute;
par les contraintes extérieures.
Ces énoncés sont strictem=
ent de
même nature que celui du "Deuxième Principe" de la
thermodynamique spécifiant (déterminant) que
:
●l'entropie=
(état=
de
désordre) augmente naturellement toujours vers un maximum
PREMIER
PRINCIPE - PRINCIPE DE CONSERVATION
De manière absolument
générale :
1.&n=
bsp;
lors d'un =
troc,
il n'existe pas de Monnaie échangée.
L'échange
a lieu car les Utilités respectives des Produits échang&eacut=
e;s
sont égales,
2.&n=
bsp;
lors d'un
change, il n'existe pas de Travail échangé.
L'échange
a lieu car les Utilités respectives des Argents échangé=
;s
sont égales.
En conséquence, il est pertinent=
de
poser que :
●il ne peut
exister de Monnaie sans différence d'Utilité des Produits
échangés,
Pas de Monnaie si pas
d‘échange de Produits
●il ne peut
exister de Travail économique sans différence d'Utilité
des Argents échangés.
Pas de
Travail si pas d’échange d’Argent
Ces énoncés sont strictem=
ent de
même nature que celui du "Premier Principe" de la
thermodynamique spécifiant (exprimant) que :
●il ne peut
exister de travail mécanique sans différence de
température.
Pas de travail si pas
d’écart de température
PREMISSES
Supposons que la fabrication d'un Produit quelconque nécessite, dans un premier temps, une durée de 8 heures et qu'après accroissement de la productivité cette dur&eacu= te;e diminue à 6 heures. Supposons de plus que le coût de l'heure d= e Travail soit de 20 €, alors = caeteris paribus= i> (en français):
● suivant la première hypothèse = (8 h de Travail) le prix de revient du Prod= uit est de 160 €,
● suivant la seconde hypothèse (6 h de = Travail) le prix de revient est de 120 €, soit 40 € de moins.= p>
Mais les lois physiques stipulent
(énoncent)
que plus la vitesse est élevée, plus l'énergie
dépensée, sous forme de Travail,
pour accroître cette vitesse est important. La réalisation de =
la
seconde hypothèse nécessite donc un Travail supérieur à celui de la première
(environ 78 % de plus). Cette expérience de pensée, valable p=
our
tout Produit, partout et toujou=
rs
conformément au Principe d'Homogénéité, montre =
sans
ambiguïté que plus de T=
ravail
a été nécessaire pour l'élaboration d'un Produit moins le prix de revient est
élevé (caeteris paribus, en
français). L’analyse des faits quotidiens montre bi=
en
que toutes les entreprises recherchent toujours à améliorer l=
a productivité, c'est-à-dire à
accélérer la vitesse de fabrication, afin de diminuer le prix des marchandises fabriqu&eacu=
te;es.
Mais pour ce faire, il est indispensable de travailler davantage, et cela p=
ar
n'importe quel moyen (individus, esclaves, animaux, salariés,
essentiellement moteurs ou machines depuis 2 siècles).
&=
nbsp;
Il vi= ent d'être montré que plus il y a de Travail dans un Produit= moins il est cher. De ce fait, dans un échange il ne peut exister qu= 'un déséquilibre, de plus en plus accentué en fonction de = la productivité, car cela sign= ifie que :
● plus de Tr=
avail effectué
circule du fournisseur au consommateur, moins de Monnaie circule en sens in=
verse.
Cepen= dant, lorsque le prix d'un Produit décroît en ra= ison d'un Travail supérieur, = le consommateur garde par devers lui <= span style=3D'color:#00B050;background:yellow;mso-highlight:yellow'>(en sa posse= ssion) une quantité de Monnaie supplémentaire égale à cette diminution de prix. Il en résulte que := p>
● plus de Tr=
avail
est inclus dans un Produit, plus le consommateur dispos=
e
de Monnaie.
Cette thèse (démonstration) montre qu'il existe maintenant un éventuel équilibre (princip= e de conservation) entre la quantité supplémentaire de Travail effectué par le fournisseur et la quantité supplémentaire de Monnaie détenue par le consommateur. En conséquen= ce :
● la Monnaie=
qu'il
est possible de prendre en compte est celle que le consommateur déti=
ent
en sus (en plus)
aprè=
;s une
baisse de prix et non pas celle circulant du consommateur au fournisseur.
Le consommateur peut donc utiliser ultérieurement cette Monnaie en principe à sa co= nvenance. C'est celle-ci qui se déplace a posteriori (en réalité) du consommateur au fournisseur lors de l'acquisition d'un Produit quelconque. Par conséquent et au préalable, le consommateur d= oit disposer de cette Monnaie, laqu= elle ne provient que d'une baisse de pri= x antérieure (précédente) à son utilisation lors d'un achat. Il découle de tout ceci que :
● une VARIAT=
ION DE
TRAVAIL ne sert jamais à fabriquer un Produit mais exclusivement
à faire VARIER son prix.
· Ce Travail=
est toujours
un travail mécanique (W) mais sa finalité, son but, son objec=
tif,
n'est plus physique mais est économique (T).
En ef= fet, si deux exemplaires d'un même Pr= oduit sont élaborés en des temps différents, leur prix de revient est différent, mais ils sont cependant totalement indiscernables (indifférenciés).
Il vi= ent d'être exposé que :
● le Travail
supplémentaire effectué par le fournisseur est TRANSFORMÉ=
en Monnaie
supplémentaire détenue par le consommateur.
Nous = sommes donc bien en présence d'une transformation et non plus d'un flux. Ce= ci modifie totalement la conception des échanges économiques et exhorte (encourage) donc à les considérer comme relevant d'un modèle similaire à celui de la thermodynamique. Ceci est donc strictement conforme au premier principe stipulant (définissant) que :
· "Rien=
ne se
crée, rien ne se perd, tout se transforme",
Antoine
Laurent de Lavoisier (1743-1794).
Mais = de plus, il faut remarquer que :
● c'est le
fournisseur qui enrichit le consommateur.
Il es= t donc raisonnable de considérer cette "transformation économiq= ue" comme similaire, mais non identique, à une "transformation énergétique" où la chaleur est transformée= en travail mécanique.
L'offre d'un Produit peut être définie comme étant le no= mbre de fois qu'est réalisé le cycle de fabrication par unit&eacut= e; de temps. Par exemple, il est possible de dire que :
● L'offre es=
t de 444
paires de charentaises fabriquées par jour.
Cette définition est rigoureusement analogue (comparable) à celle de la vitesse de rotation d'= un moteur. En effet, la vitesse de rotation est le nombre de fois qu'est réalisé le cycle de fabrication de travail mécanique p= ar unité de temps. Le cycle économique peut être séquencé comme suit, avec en concordance les étapes du cycle thermodynamique :
1. Tractation
d'achat de matières brutes ð Transformation
isophèle &=
nbsp; ó Transformation isotherme
2. Fabricatio= n &= nbsp; &nbs= p; &= nbsp; &nbs= p; ð Transformation adiabatique ó Transformation adiabatique<= o:p>
3. Tractation=
de
vente du Produit élaboré ð Transformation
isophèle &=
nbsp; ó Transformation isotherme
4. Utilisatio= n &= nbsp; &nbs= p; &= nbsp; &nbs= p; ð Transformation adiabatique ó Transformation adiabatique<= o:p>
Analogie possible avec le cycle de Carnot (ou diagram=
me enthalpique) pour une meilleure compréhension.=
Il est remarquable de constater que pour les deux cycles (économique et thermodynamique) :
● les
étapes 1 et 3 s'effectuent AVEC CONTACT entre les agents (consommate=
ur
et fournisseur) et les sources de chaleur (chaude et froide) mais SANS
MODIFICATION ni du Produit, ni de la température,
● les
étapes 2 et 4 s'effectuent SANS CONTACT entre les agents (consommate=
ur
et fournisseur) et les sources de chaleur (chaude et froide) mais AVEC
MODIFICATION du Produit et de la température.
De to= ute évidence, ceci amène à rechercher les explications des phénomènes économiques au niveau du cycle de fabricati= on et non plus dans la "loi de l'offre et de la demande", comme il e= st de coutume. En effet, à revenus constants, chaque fois que le cycle = est parcouru avec une plus grande eler (rapidit&eac= ute;), c'est-à-dire que le Produit<= /i> est fabriqué plus rapidement, le prix d'un Produit peut être diminué, ce qui procure l'enrichissement du consommateur. C'est bien ainsi que, tout au moins dans les pays "occidentaux", nous sommes passés :
● d'une
société de subsistance (besoin), sinon de disette (pénu=
rie),
à une
société d'abondance (prospère), sinon de déchets
Cepen= dant les relations analytiques étant normalement réversibles, elles permettent donc l'appréhension (analyse) de l'évolution inverse, c'est-à-dire la transition :
● d'une
société d'opulence (très riche), sinon de
pléthore (surabondance),
à une
société de suffisance (satisfaction), sinon de bien-être (contentement absolu)=
.
CONCLUSION
A ce stade, où seulement quelques idées sont exhibées (présentées), il est hors de question de les approfondir en quelques lignes, il faut donc admettre, a priori (au premier abord), que :<= o:p>
●●●●le Produit=
comme
le vecteur-support du Travail économique, ●l'Argent c=
omme
le vecteur-support de la Monnaie, identiquement à la thermodynamique où =
: ●le gaz est le vecteur-support de la chale=
ur. Il est possible de montrer analytiqueme=
nt que
parmi les différentes possibilités (quatre) d'évolution
monétaire les seules autorisant la création réelle de =
Monnaie, c'est-à-dire les s=
eules
permettant l'accroissement de la Ri=
chesse
(pouvoir d'achat) nécess=
itent
obligatoirement la dépense d'un Travail
(à finalité économique). Le fait que l'exécution
d'un Travail économique ait pour corollaire (conséquence) la création de Monnaie exhorte =
(encourage)<=
/span>
à considérer ce
phénomène comme une transformation. L'analyse mathématique, n'ayant =
jamais
été prise en défaut quant à l'explication des
phénomènes de la Nature, indique donc la voie à suivre.
Par conséquent, les similitudes formelles (sous-entendues) et normalem=
ent
difficilement récusables (rejetables) présentées ci-avant=
incitent
donc à : ●l'applicat=
ion
exclusive du formalisme, du raisonnement, de la thermomécanique aux
échanges économiques, mais en prohibant (en interdisant) l'utilisati=
on
des caractéristiques, variables et fonctions de la physique. En particulier, l'entropie (le niveau de
dégradation) n'a pas à être usitée (utilis&eacu=
te;e)
dans ce contexte. En effet, en économie, il n'existe ni chaleur et n=
i température
ce qui proscrit (exclut) d'office l'emploi de l'entropie (le degré de chaos du
système). Par conséquent, en posant : M =3D Monnaie T =3D Travail économique &ag=
rave;
effectuer (et non plus le travail mécanique W – avec toujours T
< W) g =3D coefficient de transformation=
il
que l'on peut considérer comme le &=
quot;Principe
d'équivalence" et que l'on peut comparer à celui de la
thermodynamique, à savoir :
Cependant, il est logique de penser que=
le
coefficient de transformation g=
doit
être une constante, ce qui n'est pas forcément le cas en Econo=
mie,
mais ceci sort du cadre explicatif de cette présentation sommaire et=
abrégée.
De plus, nous savons qu'un consommateur
exerce toujours une Force F (pression) sur le fournisseur po=
ur
provoquer une diminution du prix dp. Alors, la Monnaie peut être définie comme suit :
Cette relation est à comparer &a=
grave;
celle de la thermodynamique, à savoir :
En considérant le Travail à effectuer (et non pas le Travail effectué), il tombe sous le sens qu'il diminue au
fur et à mesure de son exécution, tandis que la Monnaie réalisée s'a=
ccroît
d'autant (sous réserve que g=
soit constant), de la même manière qu'en physique, la
quantité de chaleur diminue tandis que le travail mécanique
augmente d'autant au cours de la transformation. Par conséquent (dan=
s un
système isolé), i=
l est autorisé
de poser que :
que l'on peut considérer comme le p=
remier
principe (conservation de l'énergie) et que l'on peut comparer &agra=
ve;
celui de la thermodynamique, à savoir :
●Une fois c=
es Principes
et Prémisses (propositions) présentés analytiquement, leur
développement mathématique entraîne, par l'application =
du
formalisme de la thermomécanique, à définir en Science
économique les cycles équivalents à ceux de Carnot et =
de
Clapeyron, ainsi que le diagramme de Raveau, en Science physique.
Visualisation du cycle de Carnot-Clapeyron &
diagramme de Raveau en parallèle<=
span
style=3D'color:#00B050'>.
●En effet, =
nous
savons que ce formalisme est à même d'exprimer les
évolutions suffisamment régulières de certaines variab=
les
convenablement définies. Par conséquent, cette approche perme=
t de
saisir et de comprendre comment la richesse peut être cré&eacu=
te;e
(détruite) et comment il est ainsi possible d'accroître (de di=
minuer)
le niveau de vie.
●De plus ce=
tte
étude lance une passerelle entre les domaines économique et p=
hysique.
La di= fférence entre l'approche classique et ce nouveau point de vue réside dans la= perception de la Monnaie considér&e= acute;e dans les raisonnements et calculs. En effet :
1. dans toute=
s les
doctrines (courants
de pensées) conventionne=
lles,
la Monnaie est systématiquement définie comme celle que le co=
nsommateur
remet au fournisseur en échange d'un Produit,
2. dans cette
nouvelle proposition, la Monnaie est définie comme celle que le
consommateur détient en sus (en
plus) après
une baisse de prix et qu'il peut utiliser ultérieurement, en princip=
e, à
sa guise.
La validité de cette deuxième hypothèse ne peut être mise en cause a priori (de prime ab= ord). La référence à des définitions différent= es de la Monnaie entre ces deux approches interdit leur assimilation, ce qui constitue, de ce fait, un nouv= eau point de départ pour l'appréhension (interprétation) des échanges économiques car il est :
● ABSOLUMENT=
ET
TOTALEMENT SANS AUCUN RAPPORT AVEC UN QUELCONQUE EQUILIBRE DES THEORIES
CONVENTIONNELLES DE LA MICROECONOMIE.
De pl= us :
· alors que toutes les doctrines (ensembles de pensées) classiques sont orientées sur l'étude de flux, donc s'adressant à une seule caractéristique (soit de monnaie, soit de biens et services), cette nouvelle approche tient toujours compte de deux caractéristiqu= es (Monnaie et Travail) pouvant se transformer l'une dans l'autre,
· si la répartition ou la distribution de la richesse monétai= re fait indéniablement partie des "Sciences de l'Homme", sa création intrinsèque = (en soi) ressortit (se rapporte) aux "= Sciences de la Nature".
Il e=
st aussi
à remarquer que l'Etre Humain se comporte en totale conformité
avec le principe extrémal (extrémum) de
moindre action puisqu'il doit être considéré comme un
élément parmi les autres de l'Univers et sans
propriétés particulières. Il ne peut que se soumettre =
aux
Lois Naturelles, sans aucune possibilité de s'en émanciper (libé=
rer).
PAGE=
63 |
-
5=
- |
REFLEXIONS
SUR LA PUISSANCE ECONOMIQUE DU TRAVAIL ET SUR LA PUISSANCE MECANIQUE DE LA
MONNAIE – ELEMENTS DE BASE