MISE À JOUR AU 1er NOVEMBRE 2019

Jacques Bouillault en Afrique du Nord [1] Jacques Bouillault en Aldabra (Seychelles) [3] Jacques Bouillault en Patagonie (Argentine) [5] Boa constrictor versus Jacques Bouillault [7] Jacques Bouillault en République Centrafricaine (peuple Babinga) [9] Chouette et hibou versus Jacques Bouillault [11] Crocodile versus Jacques Bouillault [13] Félins versus Jacques Bouillault [15] Gorille versus Jacques Bouillault [17] Hyène versus Jacques Bouillault [19] Jacques Bouillault au Kenya [21] Lion Perceval versus Jacques Bouillault [23] Lions versus George Adamson [25] Jacques Bouillault à Madagascar (océan Indien) [27] Ménagerie de Jacques Bouillault [29] Oiseaux versus Jacques Bouillault [31] Ours versus Jacques Bouillault [33] Sanglier versus Jacques Bouillault [35] Jacques Bouillault au Sri Lanka (ex-Ceylan) [37] Tigre versus Jacques Bouillault [39] Zèbre versus Jacques Bouillault [41] Jacques Bouillault (le génie hors du temps) [] Jacques Bouillault (l'homme notre ami) [45]

Aigle versus Jacques Bouillault [2] Jacques Bouillault en Amazonie (Guyane) [4] Bêtes naturalisées de Jacques Bouillault [6] Jacques Bouillault au Botswana [8] Chimpanzé versus Jacques Bouillault [10] Jacques Bouillault au Congo [12] Eléphant versus Jacques Bouillault [14] Jacques Bouillault aux Galapagos (Equateur) [16] Guépard versus Jacques Bouillault [18] Jacques Bouillault en Inde [20] Léopard versus Jacques Bouillault [22] Lionne versus Jacques Bouillault [24] Loup versus Jacques Bouillault [26] Massaï versus Jacques Bouillault [28] Jacques Bouillault en Mer Rouge [30] Jacques Bouillault en Ouganda [32] Jacques Bouillault au Rwanda [34] Serpents versus Jacques Bouillault [36] Jacques Bouillault en Tanzanie [38] Varan versus Jacques Bouillault [40] Jacques Bouillault (les idées folles d'un génie) [] Jacques Bouillault (carnet de voyage) [44] Jacques Bouillault (histoire autobiographique) [46]

Jacques Bouillault en Afrique du Nord [1] Accueil Arborescence Page précédente

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Le conteur de ces bêtes

Son attirance pour les animaux de toutes sortes conduira le jeune Jacques Bouillault à vivre au milieu de la nature, à l'étudier, à partager sa soif de curiosité et à transmettre ses connaissances. "L'espèce humaine appartient à la classe des mammifères et à la grande famille des primates. Mais c'est un primate qui a raté son évolution", aime-t-il s'exclamer au cours de ses causeries publiques, histoire de lancer une provocation humoristique. Jacques Bouillault constate que l'être humain est en train de détruire son environnement, et qu'il met sa propre espèce en danger. "Avant tout Jacques Bouillault est un enfant du pays, né à La Flèche, je suis arrivé au Tertre-Rouge en 1945, je suis quand même très Africain ... à 50% Africain." "J'ai donc vécu en naturaliste régional, avant de déborder vers l'exotisme dont je rêvais quand j'étais un enfant, j'étais déjà un aventurier en puissance, mais avant tout un naturaliste de terrain, insatiable avec sa curiosité", aimait-t-il à se présenter. (*) Insatiable avec sa curiosité: Curiosité insatisfaite, inextinguible, non assouvie, non rassasiée.

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Aldabra (Les Seychelles) [3] Accueil Arborescence Page précédente

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L'Odyssée des espèces

En 1981, pour les émissions "Connaissances du monde" et "Aldabra", Jacques Bouillault produit "Images sous-marines de la mer Rouge" et "Les Seychelles". Jusqu'à l'âge de quatre-vingt ans passé, Jacques Bouillault a parcouru cinq continents dans l'espoir de rechercher de nouvelles espèces animales. Son plus grand plaisir était de les étudier, de les observer et d'en tirer des règles empiriques. S'approcher des félins (lion, tigre royal) ou d'autres animaux dans leur milieu naturel, voilà ce qui le fascinait. C'est un écologiste avant l'heure au sens pur et noble du terme, qui fait autorité lors de consultation, et très attaché à ses racines. Jacques Bouillault s'est naturellement installé dans la maison forestière du Tertre-Rouge, près de La Flèche. "Quand j'avais douze ans, je faisais des visites commentées, chez ma grand-mère à La Flèche. Les écoles défilaient."

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Jacques Bouillault en Amazonie (Guyane) [4] Accueil Arborescence Page précédente

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Le jardin d'Eden

Jacques Bouillault explorera la jungle inextricable de l'Amazonie guyanaise. En 1969, il enregistre "Dans la jungle de Guyane". Toujours le pied à l'étrier aux côtés de Mère Nature (tantôt aide-agricole en Provence, tantôt bûcheron dans les forêts sarthoises), Jacques Bouillault se veut l'ami des animaux. Au cours de l'été 1945, date de la Libération, ce naturaliste convaincu se prend d'affection pour l'île du Loir, où il séjourne tel un ermite entouré de tous les animaux de la forêt. C'est parmi ces belles créatures qu'il fera la connaissance d'Edith Rola de Rozycki, avec qui il s'installera sur le domaine du Tertre-Rouge. "Voir mes petits élevages de bestioles régionales et aussi mon mini musée de l'époque. On appelle ça une vocation, mais je n'ai jamais pensé qu'un jour il y aurait ici un parc zoologique quand je suis arrivé dans ce lieu dit Le Tertre-Rouge. Les débuts ont été tout à fait au stade artisanal, parce que les gens venaient voir un original au milieu des bois qui vivait d'une façon marginale, et qui s'entourait d'animaux; et ça a été le début d'une grande aventure.",

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Jacques Bouillault en Patagonie (Argentine) [5] Accueil Arborescence Page précédente

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L'homme qui murmurait à l'oreille des animaux

Jacques Bouillault filmera la faune des terres australes de la Patagonie (Argentine, océan Atlantique) et de l'Aldabra (Seychelles, océan Indien). En 1980, pour l'émission de télévision "Les animaux du monde", il enregistre "La Patagonie". Durant son enfance, les animaux de la campagne (blongios nain, chouette hulotte, corneille, épervier) partagent son quotidien. S'il exerce le métier de taxidermiste, en donnant une seconde vie à ces animaux aujourd'hui disparus, c'est pour mieux les faire apprécier du public, toujours plus nombreux. C'est naturellement que Jacques Bouillault, une fois adulte s'évertue de côtoyer et de comprendre d'autres espèces, telles que les rapaces et les reptiles.

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Bêtes naturalisées de Jacques Bouillault [6] Accueil Arborescence Page précédente

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Cabinet des curiosités

Une cane colvert, trouvée morte dans les marais en 1941, sera la première pièce de sa collection. En l'espace de vingt années de travail, Jacques Bouillault a réalisé pas moins de deux mille bêtes naturalisées. Même Paris ne peut s'enorgueillir (se vanter) d'une telle prouesse. A tel point que 275 000 personnes viendront visiter sa ménagerie, son cabinet de curiosités ainsi que son parc zoologique chaque année. "J'ai été un naturaliste par vocation, un autodidacte complet, puis un taxidermiste de profession. Le parc du Tertre-Rouge, c'était mon univers, j'y vivais comme l'ours, je ne savais pas faire autre chose que de vivre avec les animaux, que d'en parler ..." nous révèle Jacques Bouillault. L'école du Prytanée national militaire de La Flèche, le plébiscite en 1944 pour classifier ses collections d'histoire naturelle, ainsi que pour exercer ses talents d'orateur et de pédagogue auprès des élèves.

Les idées folles d'un génie

Souvent les personnages atypiques sont des êtres en quête d'absolu, à la recherche d'un idéal de vie, d'une science exacte ou encore d'une philosophie de vie. Qualifiés parfois d'êtres marginaux, car incompris, ils sont de ce fait "mis de côté". En réalité ces illustres personnages sont tout simplement en avance sur leur temps. Nous avons des décennies voire des centaines d'années de retard sur eux. Combien de Van Gogh, de Copernic meurent dans l'indifférence totale, dans une déconcertante solitude. Et que penser de ces villes qui a vu naître ces génies, et qui ne les reconnaissent pas comme des fondateurs de leur art ?

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Jacques Bouillault au Botswana [8] Accueil Arborescence Page précédente

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Ethologie empirique selon Jacques Bouillault

Au détour de ses voyages à Madagascar et dans le désert du Kalahari (Botswana), Jacques Bouillault reste toujours sensibilisé à la cause animale. Le sort des lémuriens des sylves malgaches, jadis déjà maltraités, sonne le glas (annonce l'agonie) d'une extinction future. Il est donc le témoin privilégié d'un changement drastique (draconien, rude) à venir.

Le génie hors du temps

Jacques Bouillault a rédigé très peu d'articles scientifiques, se contentant d'écrire seulement des livres de vulgarisation. N'ayant pas bénéficié de la même notoriété que l'illustre Konrad Lorenz, éthologiste de renom, tous deux méritent le même hommage. S'intéresser aux travaux de Konrad Lorenz, sans tenir compte des avancées obtenues par Jacques Bouillault, serait une gageure (un non sens). Pour s'initier à un art, il ne suffit pas juste de se contenter des manuels scolaires ou des savoirs médiatisés. Les vrais génies sortent des sentiers battus, ils et elles font leurs propres expériences, tirent des règles empiriques de leurs propres recherches. Combien de décennies faudra-t-il avant de comprendre le mathématicien Alexandre Grothendieck ?

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Jacques Bouillault en République Centrafricaine [9] Accueil Arborescence Page précédente

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Peuple Babinga

En République centrafricaine, pays de savane arborée, Jacques Bouillault y fera son "bâptème de la brousse". C'est dans cette faune luxuriante et abondante qu'il fera la rencontre avec les Pygmées Babingas. Cette immersion en terre septentrionale marquera à vie notre aventurier européen. Jacques Bouillault tourne en 1963 son premier court métrage sur le continent africain, "Trois semaines en brousse". En 1967, il réalise "La faune africaine d'Afrique centrale et orientale". A la manière de l'éthologiste et zoologiste autrichien Konrad Lorenz (1903-1989), qui savait parler aux mammifères, oiseaux et poissons, notre naturaliste en herbe concentrait toute son énergie à établir des liens avec son Arche de Noé. Il étudiait de façon empirique leur comportement: comment faire cohabiter certaines espèces ? A quelle distance le chevreuil fuit-il ? C'est cette proximité avec des espèces qualifiées de "bêtes sauvages" qui va attirer les curieux Fléchois, et pousser Jacques Bouillault à ouvrir sa ménagerie aux habitants des alentours. Jacques Bouillault restera sensibilisé par le déclin des antilopes bongos de la forêt des Babingas. Le bouche-à-oreille pousse les curieux à venir écouter ce personnage atypique commenter les visites au parc zoologique du Tertre-Rouge. Les visiteurs savourent avec gourmandise les récits de ses aventures où il tente d'établir un lien social avec ces bêtes sauvages.

Jacques, en terre inconnue

"On peut être zoologiste dans son jardin, et y rester toute sa carrière, simplement rêvant d'exotisme et quand j'en ai eu les moyens, le temps et surtout une bonne équipe pour m'assister, j'ai commencé à voyager à travers le monde et à apporter des images de différents pays, et pas seulement d'Afrique."

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Chouettes ou hiboux [11] Accueil Arborescence Page précédente

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La vie nocturne des animaux

"Le Tertre-Rouge, je l'ai créé de mes mains, et j'y suis très attaché comme à mon pays natal, comme à mes racines. J'ai été le décorateur, j'ai manié la truelle et le marteau, le pinceau et les éclairages. J'ai voulu que les gens découvrent ici un coin de nature avec un livre ouvert, où en se distrayant ou apprendrait plein de choses." "J'ai toujours considéré que je n'avais pas le droit de garder pour moi ce que j'apprenais, ce que je comprenais, ce que j'interprétais des mystères de la nature. Alors je suis devenu un conférencier, un pédagogue, un animateur, un amuseur publique."

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Jacques Bouillault au Congo [12] Accueil Arborescence Page précédente

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Maître de conférence

La première expédition de Jacques Bouillault en Afrique se déroulera au Congo, dès 1963. Il parcoura ensuite, le reste de sa vie, le Centrafrique, le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Rwanda ... Il rencontre l'amie des gorilles, Diane Fossey. Intrigué par un auditoire toujours plus nombreux, les journaux locaux commencent à s'intéresser à lui, et finissent par rédiger des articles le concernant. Sa venue au Prytanée national militaire de la Flèche, lieu où il classifiera les collections d'histoire naturelle, poussera les intellectuels de cette école, professeurs de philosophie ou de sciences naturelles, à s'abreuver de son savoir. "J'ai eu le privilège et la chance d'aller dans d'autres endroits intéressants pour un natutaliste." Pour rencontrer des animaux, il faut aussi rencontrer des hommes, et pour cela, il faut utiliser toutes sortes de moyens de locomotion (véhicule tout terrain, dos d'éléphant, pirogue, ...).

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Jacques Bouillault aux Galapagos (Equateur) [16] Accueil Arborescence Page précédente

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Maître de cérémonie

La proximité de Jacques Bouillault avec l'Amérique centrale, l'amènera à effectuer une étude naturaliste dans les îles Galapagos. En 1972, il produit deux films sur les Galapagos. Sa notoriété grandissante ouvre les portes des médias nationaux pour lesquels il coécrit des articles sur le comportement animal. L'avènement de la télévision dans le monde culturel, notamment les actualités cinématographiques, lui consacrent des reportages diffusés dans toutees les colonies françaises.

Aventures du bout du monde

L'observation des animaux dans leur domaine naturel réserve parfois de belle surprises, comme ici avec un lézard aux Galapagos. Jacques Bouillault sur le dos d'une tortue, aux Galapagos.

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Gorille versus Jacques Bouillault [17] Accueil Arborescence Page précédente

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Une histoire d'amour

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Hyène versus Jacques Bouillault [19] Accueil Arborescence Page précédente

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Un amour à croquer

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Jacques Bouillault en Inde [20] Accueil Arborescence Page précédente

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Le Nicolas Hulot des temps modernes

L'Asie constituera pour Jacques Bouillault, la terre de prédilection pour découvrir des félins. En 1973, Jacques Bouillault tourne "La faune de l'Inde". Il ira à la rencontre des tigres de l'Inde, ainsi que des panthères du Sri Lanka. Il fera même une escale sous-marine en mer Rouge. Des émissions prestigieuses, telles que "Les Animaux du monde", "Les Dossiers de l'écran", auront le privilège de voir Jacques Bouillault aux côtés de Brigitte Bardot. Le Muséum d'histoire naturelle fera également appel à ses services, l'invitant à dispenser des conférences dans son amphithéâtre.

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Jacques Bouillault au Kenya [21] Accueil Arborescence Page précédente

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Jacques, en terre inconnue

Père fondateur du zoo du Tertre-Rouge à La Flèche, premier parc zoologique privé créé en France, Jacques Bouillault était à la fois naturaliste, soigneur et taxidermiste. En 1961 il ouvre un musée de sciences naturelles, puis un vivarium géant en 1971. Jacques Bouillault est également reconnu pour avoir montré sur le petit écran de la télévision, en tant que guide touristique, le continent africain, dont notamment le Kenya. Il a présenté des émissions télévisées, dont "Les animaux du monde" dans les années 1960. Jacques Bouillault parcourt dès 1963 et le reste de sa vie le Congo, le Centrafrique, le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Rwanda ... Il rencontre l'amie des gorilles, Diane Fossey. Comme un zoologiste qui s'intéresse à tous les animaux, Jacques Bouillault les a filmé dans leur milieu naturel: hippopotame, rhinocéros et girafe.

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Lions versus George Adamson [25] Accueil Arborescence Page précédente

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L'ami des lions

L'Anglais George Adamson a vécu dans la brousse parmi les lions. Son père exploitait une plantation de café au Kenya. Il travaille d'abord à l'Office de la faune du Kenya, jusqu'au jour où, dans l'obligation de tuer une lionne, il recueille ses trois lionceaux. Il en confie deux à des zoos et il tente de réintroduire le troisième, Esla, dans son milieu naturel. La réussite de cette opération le rend célèbre, surtout lorsqu'il décide de vivre en parfaite harmonie avec la nature et avec les lions, avec qui il établit des liens d'une étrange complicité qui fascine le monde entier. En 1980, sa femme Joy est assassinée et des braconniers somaliens tuent à leur tour George Adamson, le 20 août 1989, alors qu'il voulait seulement protéger un touriste.

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Jacques Bouillault à Madagascar (océan Indien) [27] Accueil Arborescence Page précédente

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Rencontre en terre inconnue

En 1994, Jacques Bouillault visite de nouveau Madagascar et le désert de Namib, en Afrique australe. Il retourne en Afrique en 2001. La curiosité n'a eu de cesse de nourrir cet homme, explorant de fond en comble (de haut en bas) sa faune locale. C'est en fervent passionné du comportement animal qu'il se met en tête, à l'âge de trente-neuf ans, d'explorer des contrées lointaines.

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Massaï versus Jacques Bouillault [28] Accueil Arborescence Page précédente

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Les Aventures de Simba

Après avoir découvert le Congo et la République Centrafricaine, Jacques Bouillault séjourne, en 1965, l'Afrique Orientale. L'abondance de la faune et la beauté des paysages le combleront d'admiration et ce avec d'autant plus de plaisir qu'il fera la connaissance des peuples Masaï et Kikuyu. Jacques Bouillault, amoureux des animaux et passionné de nature, a créé en 1946 le premier Parc zoologique Privé français d'après-guerre. Dans son zoo du Tertre-Rouge, les nombreux visiteurs n'allaient pas seulement voir des animaux exotiques mais une sorte se phénomène au milieu de ses animaux. Avec une approche particulière et décontractée, très recherché par les visiteurs, Jacques Bouillault fascinait et captivait. En 1963, il découvre la brousse et la vie sauvage au cours d'un safari en Afrique qui le marquera profondément. Il tourne, en 1965, "Au pays des Massaï". "Avec une équipe de collaborateurs, j'ai réalisé un rêve, et je n'oublirai pas le moment où j'y ai posé le pied. La première nuit, je n'ai pas dormi. J'étais assis au pied des marches. Je luttais contre le sommeil pour entendre le clapotis de l'eau, le cri des bêtes dans l'obscurité ..." s'enthousiasmait Jacques Bouillault.

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Ménagerie de Jacques Bouillault [29] Accueil Arborescence Page précédente

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Faune locale du Tertre-Rouge

Les animaux du sous-bois et des champs ont fasciné Jacques Bouillault depuis son enfance. Le lapin de garenne, la biche, le renard, le sanglier, le canard sauvage et le héron seront les premiers animaux sauvages de sa ménagerie. "J'ai grandi à l'ombre des arbres du parc du Prytanée avec mes insectes, mes escargots, et le grand mérite de ma grand-mère est sans doute de m'avoir supporté avec ma mini-ménagerie et ses évasions célèbres. C'est jusqu'au bénitier de Saint-Thomas que je mettais mes bestioles. Alors j'étais vite devenu sinon un danger public, au moins un sujet de préoccupation" se plaisait à raconter Jacques Bouillault. Jacques Bouillault avait pléthore (abondance excessive, surabondance) d'animaux de compagnie: Amilcar le cochon d'Inde, Basile le porcelet, Boubou le petit singe, Brin d'osier la tourterelle, Célestin le lapin, Châtaine le hérisson, Chipie la petite chienne, Duvet le caneton, Farida la lionne, Figaro le cheval, Floc la rainette, Foxy le fennec, Gaspard le hamster, Glob le poisson rouge, Gwelan le goéland, Jimmy le grand chien, Lorito le perroquet, Pelote le petit mouton, Pénélope la tortue, Picota la poule, Splash le dauphin, Têtu le petit âne, Tiburce le petit veau, Tit la mésange, Velours le chaton & des éléphants !

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Mer Rouge [30] Accueil Arborescence Page précédente

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L'Odyssée des espèces

En 1981, pour les émissions "Connaissances du monde" et "Aldabra", Jacques Bouillault produit "Images sous-marines de la mer Rouge" et "Les Seychelles". Jusqu'à l'âge de quatre-vingt ans passé, Jacques Bouillault a parcouru cinq continents dans l'espoir de rechercher de nouvelles espèces animales. Son plus grand plaisir était de les étudier; de les observer et d'en tirer des règles empiriques. S'approcher des félins (lion, tigre royal) ou d'autres animaux dans leur milieu naturel, voilà ce qui le fascinait.

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Oiseaux [31] Accueil Arborescence Page précédente

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Drôles ces volatiles

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Jacques Bouillault en Ouganda [32] Accueil Arborescence Page précédente

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L'Arche de Noé

Jacques Bouillault parcourt dès 1963 et le reste de sa vie le Congo, le Centrafrique, le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Rwanda ... Il rencontre l'amie des gorilles, Diane Fossey. Tel un adulte au cœur d'enfant, il n'avait de cesse de s'émerveiller du monde qui l'entourait. Déjà à l'époque où il travaillait au Prytanée, les militaires du contingent rentrant d'Afrique ou d'indochine lui rapportaient de leurs voyages des singes ou des félins, futurs pensionnaires du parc zoologique du Tertre-Rouge.

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Jacques Bouillault au Rwanda [34] Accueil Arborescence Page précédente

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Rencontre d'exception

Au cours de son observation des gorilles de montagne, au Rwanda, il aura le privilège de faire la connaissance de la non moins célèbre Diane Fossey. Jacques Bouillault parcourt dès 1963 et le reste de sa vie le Congo, le Centrafrique, le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Rwanda ... Il rencontre l'amie des gorilles, Diane Fossey. Jacques Bouillault a transformé le Tetre-Rougeen un lieu où l'homme et l'animal et parfois certaines espèces entre elles, vivent en symbiose, en toute harmonie. "Je crois que l'animal comprend beaucoup de choses si l'homme, pour les lui 'dire', sait 'descendre' sur le plan de la communication animale et parvient, à force de confiance réciproque, à être considéré par l'animal comme un être de son espèce", confie Jacques Bouillault. En 1963, fort de son succès au Tertre-Rouge et à l'invitation d'admirateur subjugués par la vision idyllique de son parc zoologique, Jacques Bouillault se rendra en Afrique, berceau de l"humanité.

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Sanglier versus Jacques Bouillault [35] Accueil Arborescence Page précédente

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Drôle d'amitié

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Jacques Bouillault au Sri Lanka (ex-Ceylan) [37] Accueil Arborescence Page précédente

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Voyage initiatique

Subtil mélange entre expérience et enfance, le but premier du voyage pour Jacques Bouillault est d'observer une espèse, l'étudier dans son milieu naturel, la filmer sans la déranger, la photographier en toute discrétion. En réalité, le voyage est davantage une quête d'un retour aux sources, celui de son enfance, où l'insouciance et l'innocence n'impriment pas encore à l'être humain les désagréments de la société moderne (peur, angoisse, incertitude, douleur, et cetera ...). Pour jacques Bouillault, chaque voyage en Afrique constitue une renaissance vers un retour aux origines, un rapprochement vzrs Mère-Nature, où la symbiose (harmonie faune-flore) en est le maître-mot, le moteur de la vie. En 1975, il réalise le documentaire "Le Sri Lanka".

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Jacques Bouillault en Tanzanie [38] Accueil Arborescence Page précédente

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Jacques, en terre inconnue

Au cours de ses expéditions en Afrique; notamment au Kenya et en Tanzanie, Jacques Bouillault avait pris l'habitude de laisser, en guise de souvenir sa photo en compagnie de Perceval, le lion du Tertre-Rouge. Devenu depuis la célébrité locale, les indigènes surnommèrent "Simba", ce qui signifie "lion" en swahili.

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Varan versus Jacques Bouillault [40] Accueil Arborescence Page précédente

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Jacques, en terre inconnue

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Zèbre versus Jacques Bouillault [41] Accueil Arborescence Page précédente

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La fibre écologique

Le documentaire cinématographique "L'homme notre ami" tourné en février 1956 à La Flèche, suivi du film "Escapade" réalisé en 1960, feront sa renommée auprès des médias. Il sera sollicité notamment par les stations de radio françaises RMC et RTL, ainsi que la chaîne de télévision américaine BBC pour être interviewé. Le réalisateur Guy Dhuit, collaborateur de François de la Grange, lui apprend à se servir d'une caméra ainsi que les techniques du montage. Les zoos permettent de sauvegarder, voire de sauver les espèces menacées. Mieux, leur reproduction dans de bonnes conditions est souvent possible, au point de reconstituer progressivement une population réduite à l'origine à quelques dizaines de survivants. Pour Jacques Bouillault, les parcs doivent compter "parmi ses pensionnaires le maximum d'animaux nés dans les zoos [...] Il faut éviter d'acquérir et d'importer des animaux rares et bien entendu protégés, mais il faut aussi recueillir, adapter, soigner et sauver les animaux blessés, les rescapés des baraques foraines, les victimes du progrès (intoxication par pesticides), victimes de la circulation ou d'une vague de froid..." Le zoo est enfin le refuge des animaux infirmes qui, sinon, "ne pourraient plus résoudre leurs problèmes dans la nature". A contrario "il ne sert à rien d'élever des tigres au biberon si, dans le même temps, l'homme a détruit le territoire des tigres pour l'occuper. L'homme n'acceptera plus de partager son territoire avec un super prédateur".

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Jacques Bouillault [44] Accueil Arborescence Page précédente

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Carnet de voyages

L'ultime projet de Jacques Bouillault était de synthétiser ses travaux naturalistes de Sarthe et d'Outre-Mer. Pour l'heure, ils sont au fond du tiroir, et attendent le moment opportun pour être diffusés ...

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Jacques Bouillault : L'homme notre ami [45] Accueil Arborescence Page précédente

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Jacques, en terre inconnue

"Il y a plus de sincérité dans la brutalité de la bête et plus de noblesse dans son abandon, que dans l'hypocrisie des hommes à se vouloir généreux ou révoltés", affirme le Dr Fernand Mery, président de l'Association des Amis des Bêtes.

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Jacques Bouillault [46] Accueil Arborescence Page précédente

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Histoire autobiographique

"Un parc zoologique permet le sauvetage d'un certain nombre d'espèces. Il y a des espèces chez lesquelles l'effectif est tombé tellement bas que si on élève pas du tigre de Sumatra, et quelques autres animaux, il est certain que ces animaux, demain, seront des fossiles." Des espèces, aujourd'hui disparues, sont présentes dans le musée d'histoire naturelle de Jacques Bouillault à La Flèche, près du Mans. Il les a naturalisé (conservé, empaillé) afin qu'ils puissent être admirer par les visiteurs du zoo du Tertre-Rouge. "C'est l'étude de la faune régionale à laquelle je travaille depuis un demi-siècle. J'ai essayé de reconstituer l'environnement, la recherche de l'attitude, du mouvement, des expressions, des familles, des plumages saisonniers. Il faut là encore que l'on retrouve les pages d'un livre d'histoire naturelle." C'est dans le souci du rendu idéal, que ce passionné Jacques Bouillault s'est évertué à représenter le plus fidèlement possible la faune et la flore régionale. On peut apercevoir, ici-haut, des blaireaux et des renardeaux. "C'est un plus pour un parc zoologique, que de proposer au travers d'un livre d'histoire naturelle, (celui d'un cabinet de curiosités) de pouvoir identifier des espèces animales (oiseaux & mammifères) , et d'avoir à sa disposition une abondante documentation" (planches en couleur, espèces figées dans le temps). "Il y a quelques dizaines d'années, il y avait des loutres à la porte du parc, il y avait des loutres dans les mares, dans les douves, les petits étangs, les grands étangs, les ruisseaux à truites. Elle a disparu de beaucoup de régions de France. Elle ne réapparaîtra pas spontanément. On peut l'aider, mais il faudrait commencer par une bonne information, afin qu'il n'y ait pas des rivalités frontalières, des rivalités de pêche entre la loutre et les gens qui vivent de la pêche et des poissons." Dans la nature, les animaux se partagent des territoires, mais, dans un zoo ? "Il est pratiquement impossible de mettre en contact des animaux adultes d'une espèce dans certains cas, parce qu'il y a une rivalité territoriale, une rivalité alimentaire, une rivalité saisonnière pendant la reproduction." "Il est plus facile dans certains cas de mélanger des animaux d'espèces différentes pour lesquels ce type de rivalité ne joue pas. Je l'ai fait un peu par obligation après-guerre par manque de place, par manque de moyens, par manque d'espèces. J'ai fait des mélanges assez invraisemblables d'animaux qui ne se sont pas entretués." "J'ai toujours été très vigilant, et je n'ai pas attendu qu'il y ait des règlement de compte sanglant." Ici, il s'agit de vautours et d'ibis sacrés. "On obtient quelque fois des produits que l'on espérait voir naître, puis quelquefois aussi c'est tout à fait accidentel. Nous avons eu ici, au parc zoologique du Tertre-Rouge, expérimentalement des résultats spectaculaires." "Nous avons un zébroïde particulier vraiment spectaculaire, parce qu'il est issu d'une femelle de zèbre de Chapman déjà belle au départ, avec un cheval sauvage polonais." "Nous avons eu un produit plus accidentel et assez rare, un catalo, issu d'un mâle zébu watussi avec une femelle de bison d'Amérique." Le Tertre-Rouge, c'est annuellement: 5 500 litres de laitages, 19 tonnes de fruits et légumes, 160 tonnes de fourrages, 40 tonnes de graines, 7 tonnes de poissons et 15 tonnes de viandes. La consommation annuelle pour le chauffage, c'est: 120 000 litresde fuel et 25 000 litres de gaz. "Simba en swahili, cela veut dire 'le lion'. Et les Africains m'appellent tous Simba parce que pour eux je suis le Blanc qui vit avec des lions, qui a des lions, qui embrasse des lions, qui joue avec des lions, et qui parle aux lions, disent-ils. C'sst là l'origine de mon nom africain."

REFERENCES Socialisation Animal-Humain Jacques Bouillault

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Jacques, en terre inconnue

REFERENCES Socialisation Animal-Humain Aigle royal Boa constrictor Chimpanzé Crocodile Lion Perceval Lionne Farida Serpent