Banque
La Fabrique des Vauriens
Rien ne se perd, rien ne se crée
Suivant l'idée d'une phrase bien connue : “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”, qu'on prête à un certain Lavoisier

Puisque rien ne se perd ni ne se crée, c'est bien que tout ce qui est autour de nous n'est qu'une transformation de choses qui existent déjà, dans l'éternité.
Le Veau d'Or
L'invention de ce principe d'argent (de monnaie d'échange) est décrit, notamment, par Moïse, dans son livre le Tanakh (l'Ancien Testament), de manière symbolique; il l'appelle le veau d'or, figurant à la fois l'usage ouvrier industriel et l'époque de son invention. C'est donc durant l'ère du Taureau que les premières formes de monnaies furent utilisées, si on en croit la symbolique employée par Moïse.Poids en esclaves
Autrefois, quand il n'y avait pas encore le veau d'or, les prisonniers devenaient esclaves avec leurs épouses et leurs enfants. Et ceux qui dominaient s'en servaient de monnaie d'échange. Un sac de grain valait trois de ces esclaves. Puis, par la suite, plus facile à manier, ce sont des masses d'argent et d'or qui furent utilisées pour l'achat des biens et des marchandises.Monnaie de singe
Toujours pour en faciliter la circulation et l'accumulation, la monnaie fut ensuite changée en pièces puis en papiers et, dans ces jours ultimes, en une addition de chiffres seulement qui donne droits et pouvoirs.La monnaie d'échange a donc progressivement perdu toute consistance pour devenir le plus grand mensonge de tous les temps, mais un mensonge que l'humanité considère comme un pouvoir divin.
Argent virtuel
Monnaie scripturale
Il était une fois des humains qui prirent conscience de la possibilité d'échanger des biens matériels tout en faisant du profit. Ils se servirent de monnaie pour créer des ponts afin que les échanges se fassent à plus de deux interlocuteurs. Puis, dans l'Antiquité, il y eut fabrication et adoption officielle d'une monnaie métallique, sur décision royale, dont la valeur a été imposée : prémices du Monopoly.Les pièces métalliques sont fabriquées par un orfèvre, qui commencent à en avoir beaucoup et qui décide de les mettre dans un coffre-fort, en sécurité. Les plus riches de la société continuent d'amasser beaucoup de pièces, qui sont lourdes à transporter et risquent de se faire voler facilement. Ils vont donc demander à l'orfèvre de louer une place dans son coffre-fort pour mettre leur or, argent et pièces métalliques à l'abri. Ceci se fait sous les conditions de l'orfèvre qui a donc une mainmise sur cette collaboration, tout en accumulant toujours plus d'or et d'argent.
L'orfèvre attribue donc au déposant d'or et de métal un reçu sur lequel il est écrit la somme que le déposant a placé dans le coffre-fort. Ces papiers (ancêtres du chèque ou du billet de banque) facilitent grandement les échanges puisqu'ils sont bien plus faciles à transporter, en permettant de se les échanger comme de l'argent, en tant que promesse que ce papier vaut le pesant d'or se trouvant bien dans un coffre-fort. C'est donc l'invention de la monnaie scripturale; pendant que l'or réel, lui, ne quitte pas sa petite place dans le coffre.
Monnaie factice
L'argent prêté devient alors : crédit. Les échanges ne deviennent progressivement plus que des promesses qu'on a bien l'or ou l'argent quelque-part. L'orfèvre se rend compte que les gens ne viennent jamais chercher l'or ou leur dépôt dans le coffre, et que tous les échanges se font uniquement grâce à ces reçus de papier.Ainsi, l'orfèvre décide de prêter l'or qui est dans le coffre, tant qu'à faire (or qui appartient bien à des gens, mais qui ne viennent jamais le chercher…). Cet orfèvre se met à fournir des promesses d'argent ou d'or qui n'est pas à lui (toujours sous forme de bouts de papier), que les riches déposant sont venus placer dans le coffre, contre des intérêts – qui sont les petits bénéfices pour l'orfèvre contre service rendu de conserver les monnaies métalliques, et autres bien physiques, à l'abri.
Du coup, les reçus en circulation (chèques et bouts de papiers) vont augmenter en disproportion de l'or qui reste le même dans le coffre. Ce procédé stratégique (factice) fonctionne tant que les gens remboursent et tant que tout le monde ne récupère pas son argent en même temps; puisqu'il y a plus de bouts de papier en circulation que d'or et de monnaie matérielle véritable dans le coffre-fort. Voilà comment l'orfèvre est devenu banquier en s'enrichissant sans limite.
Système de réserve fractionnaire
Cela jusqu'au jour où sa richesse devient apparente et où les gens se demandent ce qu'il se passe… Les déposants viennent vérifier que leur or est bien dans le coffre, et il y est bien puisque l'or n'a pas quitter sa place (les gens ne s'échangeant que des bouts de papier qui ne sont que la valeur virtuelle).Pour que la manigance de l'orfèvre continue de fonctionner en apaisant les frayeurs des dépositaires, l'orfèvre va dire : “quand vous viendrez déposer de l'or dans mon coffre, je vais vous donner un petit billet valant un peu plus que ce que vous avez déposé, qui sont les intérêts que je touche à chaque prêt d'argent”; les intérêts demandés lors d'un prêt vont être plus grand que ce que les gens déposent, afin que cette petite différence serve au fonctionnement de la banque (pour embaucher des employés qui travailleront pour l'orfèvre - banquier) et à la construction de sa maison sur la côte, avec tous ces bouts de papier totalement virtuels et fictifs – puisqu'il ne sont plus que promesses sur promesses d'une monnaie qui n'a jamais existée.
C'est l'invention du système de réserve fractionnelle; c'est-à-dire le droit de prêter de l'argent que l' on a pas – car il n'existe pas. Voilà comment est née la banque.
Gouvernements corrompus
Fausse monnaie légalisée
Ce cher orfèvre-banquier en est venu à se dire que personne ne sait exactement combien de monnaie physique réelle il y a dans son coffre… Il peut donc faire autant de reçu qu'il souhaite d'un argent inexistant (qui n'existe absolument pas physiquement dans les tiroirs de son coffre). C'est ainsi qu'il se met à créer de l'argent. à partir de rien. Et il a prêté cet argent, en échange de la promesse de rembourser, avec intérêt ! sur un argent qui n'a jamais existé ! …Banquier-voleur en toute impunité
Le banquier tout content devient très (très) riche. Personne n'a même le besoin de le soupçonner, puisque chacun continue d'utiliser ses reçus et bouts de papier pour payer et acheter, ou vendre ses biens et services. Cela fonctionne, donc pourquoi s'inquiéter ?Ce qui se passe alors est un pas de plus vers la sombre et inique cupidité humaine. Le mot court que le banquier ne peut avoir physiquement tout l'or, la monnaie métallique (et autres matières qui s'accumulent dans son coffre) qu'il prête… Le banquier est devenu trop riche aux yeux des gens du peuple et les plus riches déposants, inquiets, viennent réclamer leur or.
À ce moment-là, le banquier est pris à son propre piège; il ne peut plus nier qu'il a créé de l'argent et donné beaucoup plus de reçus de papier qu'il n'y avait de matière dans son coffre.
L'État aux commandes
On a eu le choix d'interdire ces pratiques d'usures (profits), devenues publiques, et grâce auxquelles un banquier (un seul individu) s'enrichissait au dépend de tout le reste de la population. Mais… l'état-gouvernant profitait déjà beaucoup trop largement des crédits accordés par le banquier pour pouvoir s'en passer. Et, donc, l'état a légalisé cette pratique frauduleuse. Reconnaissant valable et acceptable une telle arnaque, un tel abus de confiance. C'est là que le Monopoly fut en place. Les règles du jeu sont dictées par des voleurs abuseurs (des banquiers), soutenues par des collaborateurs corrompus (des gouvernements), qui ont choisi leur camp. Le but du jeu reste de créer toujours plus d'argent, de manière totalement fictive (rien ne se crée ?).L'argent devenu maintenant presque totalement numérique, les billets n'ont plus de raison d'être. Il n'y a pas plus de 5% d'argent physique en circulation dans le monde, proportionnellement à tous les échanges monétaires quotidiens. Voilà donc l'histoire de la plus grande arnaque humaine.